
SAINT-JÉRÔME – Byron Archambault peut expliquer les insuccès de ses unités spéciales des Alouettes samedi, face au Rouge et Noir d’Ottawa. Mais ne comptez pas sur le coordonnateur montréalais pour trouver des excuses pour ces insuccès.
Pas que ce fut un match catastrophique — l’attaque a notamment connu beaucoup plus de ratés que les unités spéciales —, mais le touché concédé en retour de dégagement à DeVonte Dedmon (qui semble en inscrire un chaque fois qu’il affronte les Alouettes) s’est avéré les seuls points concédés aux Ottaviens en première demie de cette défaite de 23-7.
«Les matchs préparatoires sont là pour ça, pour faire ces erreurs, apprendre et rebondir, a expliqué celui qui est aussi adjoint à l’entraîneur-chef Jason Maas, après l’entraînement de lundi. C’est certain que, présentement, on a une chimie à travailler; il faut qu’on se retrouve sur le terrain. On a beaucoup de nouveaux visages: il faut apprendre à travailler ensemble.
«En termes d’unité de couverture, il faut connaître son espace spatio-temporel par rapport aux autres; où on se place par rapport à nos coéquipiers. Il faut voir de quoi ça aura l’air en situation de match et être capable de tout mettre ça en place dans un match préparatoire avec toutes les distractions externes: le stade, le bruit et la fatigue qui est différente dans un match. Il faut enregistrer tout ça.
«Cela étant dit, ce n’est pas une excuse pour concéder un touché comme ça, a poursuivi Archambault. On peut apprendre à se connaître sans que ça ne se produise.»
Selon lui, une partie de l’explication de ce jeu raté peut se trouver dans l’intensité dont a fait preuve sa troupe.
«Une chose qu’il faut absolument améliorer, c’est notre niveau d’intensité physique, a-t-il affirmé. Il faut dominer les adversaires. On a bien fait sur les retours de botté, on a un placement et une transformation bloqués. En fait, tout, sauf ce jeu-là, a bien été. (…) Ce n’est que ce jeu-là qu’on doit effacer. On va grandir de ça.»
Maltos inactif
Le spécialiste des bottés de précision chez les Alouettes, Jose Maltos, devait, comme tous ses coéquipiers de la première unité, participer à la première demie de ce match contre Ottawa.
Il y était. Le seul ennui, c’est que l’attaque des Oiseaux ne s’est jamais approchée à distance de placement des deux premiers quarts de jeu.
Comme les partants seront laissés de côté par Maas ce vendredi, à Ottawa, c’est donc dire que Maltos ne tentera pas de bottés en situation de match avant le début de la saison, le 6 juin, contre les Argonauts de Toronto. Est-ce qu’Archambault et Maas ont pensé à déroger de leur politique?
«C’est un processus d’évaluation au cours duquel on doit apprendre à connaître nos botteurs en situation de match. Jose, on l’a connu en de telles situations, a expliqué Archambault. Mais (le botteur de précision australien Joshua) Hutley, on doit le voir davantage. (Le botteur de dégagement australien) Josh Sloan aussi.
«Quand on a décidé de faire entrer Sloan dans le match et d’asseoir (Joseph) Zema, on n’a plus dégagé. Le plus de bottés qu’on puisse leur accorder, le mieux c’est», a-t-il renchéri.
Finalement, après avoir quitté prématurément la séance de lundi, le porteur de ballon Stevie Scott III et le quart-arrière Davis Alexander étaient tous deux de retour sur la surface synthétique du Complexe sportif Claude-Beaulieu de Saint-Jérôme, mardi.