
TORONTO – Vernon Adams Jr. s’est reposé sur les plages ensoleillées de la Jamaïque la semaine dernière, à l’approche de sa première saison en tant que quart-arrière des Stampeders de Calgary.
Il n’a pas travaillé sur le livre de jeux. Il n’a pas étudié de vidéos. Il n’a pas pensé à des moyens de ramener son équipe en éliminatoires cette saison – et même lors des prochaines campagnes, Calgary étant l’hôte de la Coupe Grey en 2026.
« J’ai essayé de ne pas penser à tout ça », a expliqué Adams lors d’une entrevue téléphonique accordée à LCF.ca. « Je travaille très fort pour apprendre les rouages de cette nouvelle attaque. »
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« J’ai hâte d’entamer ce nouveau chapitre de mon livre et d’essayer de ramener l’organisation à son standard d’excellence », a-t-il dit. « Mais c’est un jeu d’équipe. Ce n’est pas à propos d’une seule personne. »
Vrai. Mais les quarts-arrière et les entraineurs-chefs tendent à recevoir les félicitations quand ça va bien, et les critique quand le bateau prend l’eau. Et Adams se joint à un club qui est reconnu pour être une usine à quarts-arrière, tels que Doug Flutie, Jeff Garcia, Greg Dickenson et Bo Levi Mitchell, qui appartiennent à l’élite de la riche histoire de la LCF à cette position.
Une pression supplémentaire? Absolument. Mais Adams est prêt à inscrire son propre nom dans le livre d’histoires des Stamps.
« Je sais que je dois gagner », mentionne-t-il. « Tous ces gars ont un historique de gagnants – de grosses victoires, des championnats. Je vais y aller au jour le jour, jouer mon rôle au sein du système et y ajouter ma touche. »
Sa touche?
« J’aime me défaire de la pression. Pas seulement pour courir, mais pour créer de gros jeux et faire plaisir à la foule. »
En juin, les partisans des Stamps auront besoin de consulter la formation de l’équipe, qui a beaucoup changé lors de la saison morte.
La liste de nouveaux venus inclut les receveurs Tevin Jones et Dominique Rhymes, le demi offensif Jeshrun Antwi, le quart-arrière P.J. Walker, l’ailier défensif Folarin Orimolade, le demi défensif Damon Webb et le secondeur Derrick Moncrief.
Le but d’Adams est d’apprendre à connaitre ses nouveaux coéquipiers le plus rapidement possible.
« J’essaie de les rejoindre. Je ne les ai pas encore tous rencontrés en personne puisque j’ai été échangé après la fin de la saison. Je veux leur faire savoir que je travaille fort et que je vais tout donner. Je veux que tout le monde le sache. »
Il y a quelques semaines, Adams a réuni Jones, Rhymes, Reggie Begelton et Jalen Philpot à Houston, au Texas. Ils ont appris à se connaitre en parlant d’autres choses que le football.
« Nous sommes allés souper, nous avons appris à nous connaitre – nos familles, nos femmes, nos blondes, nos enfants, des trucs du genre. »
Au cours du voyage, Adams en apprit beaucoup sur ses nouveaux receveurs.
« Tevin Jones est très drôle », mentionne-t-il. « Il a toujours l’air sérieux, mais il est très drôle. Reggie est comme je m’y attendais. Un vrai professionnel et un bon gars. Il veut que tout soit bien fait. Jalen est un gars silencieux, nous allons devoir le sortir de sa coquille. Je crois qu’il sera un joueur excitant cette année. »
Et puis, il y a Rhymes, qui sera réuni avec Adams après avoir réussi une saison de 72 attrapés pour 1011 verges l’an dernier, à Ottawa.
« Il m’a accueilli quand j’ai été échangé aux Lions il y a quelques années », se remémore Adams. « Je suis content de le compter parmi nous et de pouvoir profiter de sa grandeur sur le terrain. »
« Je sais qu’il va réussir beaucoup de gros jeux pour nous. »
Il est clair que les Stamps n’ont pas simplement acquis Adams pour ses talents de quart-arrière. Ils ont aussi acquis un meneur dans le vestiaire.
Et tout cela commence avec des appels, des textos et, occasionnellement, des visites en personne.
« Je comprends mieux pour qui je me bats sur le terrain », explique le quart-arrière. « Je me bats pour cet homme et sa famille. »
« Je veux faire du mieux que je peux, et ils vont faire de même. »