Menu
31 mars 2025

Repêchage : Jackson Findlay suit les traces de sa famille

Arthur Ward/LCF.ca

TORONTO – Peu de temps après avoir participé au sprint sur 40 verges du camp d’évaluation de la Ligue canadienne de football (LCF), Jackson Findlay s’est entretenu avec LCF.ca pour discuter d’un fait unique chez lui : il est un joueur de football de quatrième génération.

Findlay espère suivre les traces de son arrière-grand-père, de son grand-père, de son père et de son oncle en jouant dans la LCF.

« Ma famille a beaucoup donné à cette ligue et à ce sport », a dit le demi défensif des Mustangs de l’Université Western lors du camp d’évaluation à Regina, la semaine dernière.

« J’en retire beaucoup de fierté – de pouvoir représenter mon nom et ma famille à ce niveau. »

LIENS CONNEXES
» Harrold Miessan : Un compétiteur dans l’âme
» Camp d’évaluation : Hassane Dosso veut rattraper le temps perdu
» Camp d’évaluation : Sénécal et Desjardins dans le même uniforme
» Six Québécois à surveiller lors du camp d’évaluation de la LCF
» Plus de nouvelles du camp d’évaluation de la Ligue canadienne de football (LCF)

Arthur Ward/LCF.ca

Le lien qui unit la famille Findlay au football canadien professionnel remonte à 1935, quand Stephen Findlay a participé à la 23e Coupe Grey dans l’uniforme des Tigers de Hamilton (aujourd’hui les Tiger-Cats).

Le fils de Stephen, Greg Findlay, a été un secondeur pour les Lions de la Colombie-Britannique de 1962 à 1973. En 1964, il a aidé les Lions à remporter la première Coupe Grey de leur histoire.

Anthony Findlay – le fils de Greg – a été secondeur pour les Roughriders de la Saskatchewan en 1994.

Brook Findlay, le frère d’Anthony, a lui aussi évolué au poste de secondeur dans la LCF pendant une carrière de six saisons avec la Saskatchewan et la Colombie-Britannique.

Maintenant, c’est au tour de Jackson de perpétuer la longue tradition familiale.

« Je suis né là-dedans, c’est ma passion », affirme-t-il. « C’est quelque chose qui est très important à mes yeux. C’est très cool. »

Findlay, qui est natif de North Vancouver, en Colombie-Britannique, est un espoir de premier plan en vue du repêchage de la LCF, le 29 avril prochain.

Il s’est classé au cinquième rang de l’édition automnale du bureau de recrutement de la LCF, puis au huitième échelon lors de l’édition hivernale.

Double membre de la première équipe d’étoiles de Sports universitaires de l’Ontario (SUO), il a été sacré joueur défensif par excellence de la conférence en 2024.

À Regina, Findlay s’est classé dans le top 10 au saut horizontal (huitième, 10’ 4 ¼’’) et au sprint sur 40 verges (10e, 4,57).

Il excelle aussi à l’école, comme le reflètent ses études au Western’s Schulich School of Medicine et Dentistry.

« Les sciences médicales permettent de redonner au suivant », mentionne Findlay. « C’est un besoin essentiel, et c’est pourquoi j’ai été attiré par ce domaine. »

« Lors de ma deuxième année, j’ai choisi ma spécialisation. J’avais eu quelques cours d’oncologie et j’ai des membres de ma famille qui ont souffert de cancers. C’est pourquoi j’ai voulu me spécialiser en biologie cellulaire et moléculaire du cancer. »

« Je veux continuer avec ça quand le football sera chose du passé. »

Pour le moment, il souhaite poursuivre son implication grâce au bénévolat. C’est au jeune âge de 11 ans qu’il a commencé à s’impliquer dans des œuvres charitables.

En 2020, il a été récipiendaire du British Columbia High School Football Association’s Community Involvement Scholarship Award.

« Le bénévolat est quelque chose de très important dans ma famille », explique Findlay. « À mon école secondaire – le Vancouver College – nous avions des heures mandatées; c’était très important à mes yeux. Tu peux t’impliquer dans ce que tu veux, mais tu dois t’impliquer dans quelque chose. Ça ta permet de découvrir ce qui te touche. »

« À 11 ans, j’ai fait du bénévolat avec Challenger Baseball, une organisation à Vancouver qui aide les enfants en situation de handicap – physique ou mental – à jouer au baseball. J’étais un « buddy ». Ça fait plusieurs années que je suis le « buddy » du même garçon. »

« C’est très valorisant comme expérience. Même à l’université, quand ce n’était plus obligatoire, c’était ancré en moi. »

« Je voulais continuer à le faire et à aider des associations locales. J’entraine notre équipe féminine de flag football. C’est quelque chose que j’adore faire. »

Comment arrive-t-il à concilier tous ces les aspects de sa vie – le sport, l’école et le bénévolat ?

« Je me donne à 100 % dans tout ce que j’entreprends, mais, parfois, il faut gérer son emploi du temps », explique-t-il.

« J’ai assurément dû améliorer mes techniques de gestion du temps, surtout à l’université, mais je crois que toutes ces choses-là me complètent bien. »

« Quand j’étudie, ce n’est pas la même partie de moi qui joue au football. C’est une question d’équilibre, je ne me tanne jamais. C’est trois choses-là sont des passions pour moi. »

« Avec le saut chez les professionnels qui approche, je vais mettre l’école sur pause. Je vais me concentrer sur le football, tout en faisant encore du bénévolat quand je peux. C’est très excitant. Je n’ai jamais pu passer toute une semaine à me consacrer seulement au football. »

Très bientôt, Findlay prendra la relève de cette tradition familiale qui perdure depuis 1935.

« C’est quelque chose que j’aime et ma famille me soutient », dit-il. « Ils savent que je retire beaucoup de fierté de mon école, de mon bénévolat et du football. »

D’après une chronique de Rob Vanstone publiée sur CFL.ca