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5 décembre 2024

Où jouera Tre Ford en 2025?

Patrick Doyle/LCF.ca

TORONTO – C’est maintenant au tour de Tre Ford, n’est-ce pas?

N’est-ce pas?

Le jeune quart-arrière a patiemment attendu son tour comme membre des Elks d’Edmonton, démontrant tout son talent et de vertigineuses capacités athlétiques – ainsi qu’une croissance à sa position – depuis qu’il a été choisi au huitième rang du repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF) en 2022.

Aujourd’hui, quelque deux mois avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes dans la LCF, le passeur de 26 ans originaire de Niagara Falls, en Ontario, se retrouve au premier rang des possibles joueurs autonomes de LCF.ca.

Où jouera-t-il en 2025?

Chacun des clubs de la Ligue semble avoir une bonne idée de l’identité de celui qui occupera le rôle de partant pour lui la saison prochaine. Les choses semblent bien ancrées dans la pierre à Montréal, Ottawa, Calgary, Toronto et Vancouver, tandis que Hamilton et Winnipeg comptent sur des vétérans sous contrat pour 2025 et que tous deux (Bo Levi Mitchell et Zach Collaros) sont d’éventuels candidats au Temple de la renommée du football canadien.

Alors, à quelle équipe un jeune quart-arrière enthousiaste peut-il se joindre afin de pleinement réaliser son potentiel en tant que partant à part entière?

Voici trois destinations potentielles pour Ford en 2025.

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ELKS D’EDMONTON

Il semble que le meilleur scénario pour Ford serait de rester là où il est, à Edmonton.

À condition que le nouvel entraîneur-chef du club, Mark Kilam, soit un partisan et soit prêt à lui donner ce que tout le monde considère comme le plus grand souhait du quart-arrière de 26 ans, c’est-à-dire la chance d’être l’homme de l’équipe, le partant incontesté.

Et à condition que le nouveau directeur général de l’équipe, Ed Hervey, soit aussi un partisan.

« Je veux lui parler de ma vision, et nous aurons des occasions d’avoir une vraie et sérieuse discussion », avait déclaré Hervey à propos de Ford lors du son premier point de presse en tant que membre des Elks le mois dernier.

Ça ne veut pas dire que Ford est « l’homme » de l’avenir à Edmonton. Mais ça ne l’exclut pas non plus.

Ford a fait son apprentissage à Edmonton. Il y a traversé des moments difficiles, mais il a aussi ébloui plus d’un au passage. Il a progressé. Et s’il a encore des progrès à faire, il est logique qu’il les fasse à Edmonton, où il a passé trois ans à essayer de monter dans la hiérarchie à la position de quart-arrière.

Et il semble y avoir un fort désir de la part des amateurs de l’équipe de le voir franchir les prochaines étapes à Edmonton. Ils l’ont vu grandir, et plusieurs d’entre eux ont clairement fait savoir qu’ils voulaient que Ford soit le partant de l’organisation.

Même avec tous les changements au sommet de la pyramide des opérations football des Elks, Edmonton semble être l’endroit le plus susceptible pour Ford d’être un partant en 2025.

Mais s’il n’aimait pas le plan des Elks?

Voici quelques autres possibilités qui ont également du sens.


ROUGHRIDERS DE LA SASKATCHEWAN

Le vétéran quart-arrière des Roughriders, Trevor Harris, a clairement indiqué qu’il aimerait être de retour en 2025, et il a pleinement mérité de demeurer en Saskatchewan à la suite de ses deux premières années en vert et en blanc, affichant de bonnes statistiques et s’avérant un très bon leader.

Cependant, Harris a dû s’absenter pendant de longues périodes en raison de blessures au cours de ses deux saisons en Saskatchewan, et si les Roughriders se méfient de son âge – il aura 39 ans lorsque la campagne 2025 débutera –, Ford peut représenter une alternative intéressante. Il se retrouverait alors au beau milieu d’une équipe montante comptant à sa tête un jeune entraîneur-chef qui pourrait aimer ajouter plus qu’une touche d’imprévisibilité et d’athlétisme à ses stratégies en attaque.

Si les Roughriders cherchent à faire bouger les choses, embaucher Ford comme prochain quart-arrière partant pourrait être la solution idéale pour le jeune passeur.

Et même si la Saskatchewan devait accorder une prolongation de contrat à Harris, ou le réembaucher après le 11 février 2025, il serait peut-être sage pour Ford de se rendre à Regina avec la promesse que le poste de partant lui appartiendra dans un avenir très proche.


BLUE BOMBERS DE WINNIPEG

Le même genre d’argumentaire qui s’applique à la Saskatchewan peut également s’appliquer aux Blue Bombers. À une exception près.

Winnipeg a son meilleur quart-arrière sous contrat pour 2025, et, jusqu’à présent, rien n’indique que Collaros, 36 ans, ne sera pas de retour la saison prochaine, bien qu’il n’ait pas déclaré qu’il reviendrait non plus.

« C’est quelque chose dont nous avons parlé tout au long de la saison », avait déclaré Collaros, faisant référence aux discussions que lui et sa femme, Nicole, ont eues sur la durée pendant laquelle il continuera à jouer. « Nous trouverons une solution », avait-il dit aux journalistes lors d’une conférence de presse le 19 novembre.

Si Ford devait atterrir à Winnipeg, ce pourrait être comme partant, si Collaros décide de prendre sa retraite. Ou alors, il pourrait s’agir de la promesse que son jour viendra bientôt, peut-être dès 2026.

En attendant, l’attaque des Blue Bombers pourrait recevoir une bonne injection de piquant tout au long de la saison prochaine, ajoutant un peu de carburant à une formation qui, l’an prochain, se démènera corps et âme afin d’accéder au match de la Coupe Grey dans sa ville.

Faire partie d’un duo dynamique – avec un rôle de plus en plus important dans une année de transition – pourrait constituer un très bon scénario pour Ford.

D’après une chronique de Don Landry publiée sur CFL.ca.