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Chroniques 8 novembre 2024

Trois raisons pour lesquelles Samuel Emilus aura un impact en finale de l’Ouest

Arthur Ward/LCF.ca

WINNIPEG – Samuel Emilus est bien conscient du bruit de la foule bruyante de Winnipeg.

Il a déjà joué là-bas, y compris plus tôt cette année lors de la Semaine 14, et il a entendu les partisans des Blue Bombers rugir lorsque son équipe était en attaque.

Bien sûr, c’est bruyant. Mais cela ne perturbe pas Emilus, pas du tout. Au contraire, il est confiant dans le plan de match des Roughriders pour ignorer le bruit lors de la finale de l’Ouest de samedi. Ou du moins, pour essayer de l’ignorer autant que possible pour exécuter le jeu.

« C’est un avantage », a déclaré Emilus après l’entraînement, mercredi, lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait du bruit d’un Princess Auto Stadium rempli à capacité. « Mais nous comptons aussi sur le fait que nous avons été préparés toute la semaine pour cela. Plus nous réaliserons de jeux, moins ils feront de bruit. Nous devons simplement exécuter le plan de match, et ça va marcher pour nous. »

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Le joueur de 27 ans a été une véritable machine à fabriquer des gros jeux pour les Roughriders tout au long de la saison 2024, dépassant les 1000 verges sur des réceptions pour une deuxième année consécutive, et cela n’a pas changé lors de son premier match éliminatoire, la semaine dernière, contre la Colombie-Britannique.

Il a été le receveur le plus productif du match, captant pour plus de 100 verges sur des réceptions en neuf attrapé, contribuant à la victoire de ses Roughriders, leur permettant ainsi de jouer contre Winnipeg samedi.

Voici trois façons dont Emilus aura un impact lors de la finale de l’Ouest.

IL A DÉVELOPPÉ UNE BONNE CHIMIE

Peu importe qui était le quart-arrière des Roughriders cette saison, Emilus a trouvé la recette du succès.

Alors que Trevor Harris était absent en raison d’une blessure au genou, Shea Patterson l’a remplacé comme quart-arrière partant de la Saskatchewan jusqu’au retour de Harris au cours de la semaine 11. Même avec deux quarts-arrière différents lançant des passes dans sa direction, Emilus est resté le receveur le plus ciblé de son équipe avec 132 passes. Kian Schaffer-Baker a été le deuxième avec 82.

La connexion et la confiance avec Harris se sont poursuivies lors de la demi-finale de l’Ouest samedi dernier, le quart-arrière cherchant son receveur préféré à dix reprises. Emilus a attrapé neuf de ces passes pour 106 verges.

« Trevor et moi, depuis l’année dernière, j’ai appris ce qu’il aime faire », a expliqué Emilus en parlant de la chimie avec Harris lors de ce match. « Il arrive que lorsque la défense fait quelque chose de différent, nous ayons des réponses. »

« On regarde les vidéos ensemble. C’est comme : regarde le numéro 19 », a dit Harris vendredi lorsqu’on lui a demandé à propos de la chimie avec son receveur. « Regarde comment il fait déranger ce gars-là en situation de jeu au sol, par exemple. Tout le monde sait qu’il est un excellent receveur. Mais il est un monstre dans le jeu au sol et il joue avec une telle intensité. C’est un peu le leader émotionnel de ce groupe de receveurs et c’est un vrai champion. Vraiment, on est super chanceux d’avoir quelqu’un comme Sam. »

« C’est un gars qui me pose toujours des questions, comme ‘‘Hé, et si je faisais ça ici, ça irait si je prenais un peu plus de temps pour faire ce tracé sur cette trajectoire? Et ça irait si je prenais cet angle?’’ » a continué Harris. « Et parfois, je lui dis ‘’Non, non, ne fais pas ça, je veux que tu fasses ça.’’ Il est vraiment ouvert, et notre communication a été excellente. Il va continuer de progresser; lui et moi, on se comprend de mieux en mieux lors de chaque répétition. »

IL AMASSE DES VERGES APRÈS L’ATTRAPÉ

Si vous regardez n’importe quel match disputé par Emilus, vous verrez une capacité à réaliser des jeux spectaculaires et des réceptions assez incroyables. Mais ce que vous remarquerez aussi, c’est le talent du receveur pour gagner des verges supplémentaires après avoir attrapé le ballon.

Il sait lire la défense pour trouver des espaces sur ses trajectoires et avancer pour obtenir des premiers essais et plus encore. Mais c’est aussi sa détermination à obtenir un peu plus après le contact qui le distingue.

Le receveur de six pieds, un pouce et 200 livres a terminé la saison avec 1064 verges, dont 439 après l’attrapé, ce qui le place en troisième position de la LCF et deuxième parmi les receveurs. Selon Pro Football Focus (PFF), il a cumulé 229 verges après contact : seuls Walter Fletcher (297) et Steven Dunbar Jr. (232) ont fait mieux que lui dans cette catégorie.

« L’entraîneur prêche qu’il faut toujours que les joueurs défensifs réalisent leurs plaqués après que le ballon ait été capté », a déclaré Emilus. « Ce n’est pas facile de plaquer, donc nous devons leur rendre la tâche plus difficile en les forçant à nous plaquer. Évidemment, quand on brise un plaqué, ça donne plus d’élan à l’attaque. C’est quelque chose dont nous sommes fiers, et nous allons continuer à le faire. »

Face à une défense de Winnipeg qui est difficile à battre – ayant terminé la saison en accordant une moyenne de seulement 234,8 verges par la passe par match –, Emilus sera sûrement appelé à obtenir des verges de toutes les manières possibles.

« Il est fort comme un cheval », raconte Harris lorsqu’il est questionné concernant les habiletés à Emilius à récolter des verges après les premiers contacts.

IL EST PRÊT POUR LA DÉFENSE DES BOMBERS

En parlant de la défense de Winnipeg, non seulement est-il difficile d’amasser des verges contre elle, mais elle possède des joueurs capables de réaliser des jeux décisifs à tous les niveaux.

Son joueur le plus explosif est un autre Canadien, Tyrell Ford. Le demi de coin des Bombers a été nommé sur l’équipe d’étoiles de la LCF, jeudi. Ford a intercepté sept passes cette saison, se classant juste derrière le coéquipier d’Emilus, Rolan Milligan Jr. (huit) pour le meilleur rendement de la Ligue. Lorsque Ford n’intercepte pas le ballon, il reste dérangeant, ayant terminé la saison régulière avec 12 passes rabattues, à égalité pour la deuxième place de la Ligue, et avec 51 plaqués défensifs.

« Ils ont de bons joueurs dans le tertiaire et ils font vraiment du bon travail », a déclaré Emilus. « Ils réagissent bien sur le ballon. Ils adorent aussi l’intercepter. Ça va être un défi pour nous de revenir sur le ballon et de faire des jeux lorsque le ballon sera dans les airs, car ils le veulent autant que nous. »

Emilus sera prêt à affronter la défense des Bombers qui a concédé une maigre moyenne de 234,8 verges aériennes par match cette saison, alors que lui et ses coéquipiers chercheront à empêcher Winnipeg d’atteindre leur cinquième match de la Coupe Grey d’affilée ce samedi.

D’après une chronique de Kristina Costabile publiée sur CFL.ca.