
Trois raisons pour lesquelles Brady Oliveira aura un impact en finale de l’Ouest
Arthur Ward/LCF.ca
WINNIPEG – Brady Oliveira a connu une saison exceptionnelle en 2024.
Il a été nommé pour le prix du joueur par excellence de la LCF et du joueur canadien par excellence du circuit après avoir terminé la saison régulière avec le plus de verges au sol (1353) de la Ligue.
Cette saison marque la deuxième année consécutive où Oliveira termine au sommet des statistiques au sol de la LCF, devenant ainsi le premier joueur depuis Andrew Harris (2017-2019) à dominer les verges au sol pendant deux saisons consécutives.
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Il a aussi enregistré le plus grand nombre de courses (239), marqué trois touchés au sol et un autre par la voie des airs, affiché une moyenne de 5,7 verges par course, et mené la ligue avec 11 courses de plus de 20 verges.
Olivera a été limité à seulement 134 verges en 32 courses au total lors des trois matchs de la saison régulière des Blue Bombers contre les Roughriders, mais les éliminatoires sont une bête totalement différente de la saison régulière.
Les Bombers ont terminé en première place de la division Ouest cette année, après avoir surmonté un départ de 0-4 pour finir avec un dossier de 11-7, et Oliveira a été un élément clé de l’attaque qui les a aidés à réussir.
Voici trois façons dont il pourrait avoir un impact lors de la finale de l’Ouest, samedi.
SON STYLE DE JEU CADRE AVEC CELUI DES ÉLIMINATOIRES
Olivera a prouvé qu’il pouvait changer l’issue d’un match en éliminatoires, en se montrant à la hauteur des occasions lorsque les enjeux sont élevés. Sa capacité à briser des plaqués, à obtenir des verges difficiles et à contrôler le cadran fait de lui un facteur clé lors des matchs à forte pression, et ça ne devrait pas être différent samedi contre les Roughriders.
Il a amorcé deux matchs en éliminatoires dans sa carrière et a couru pour plus de 100 verges dans chacun d’eux. En 2022, au Princess Auto Stadium, Oliveira a été largement sollicité pour accomplir la tâche. Il a porté le ballon 20 fois pour 130 verges, avec une moyenne de 6,5 verges par course. Oliveira a aussi été impliqué dans le jeu de passes, captant cinq des six passes qui lui ont été lancées pour 37 verges, dont 36 verges après l’attrapé – des verges au sol déguisées.
La finale de l’Ouest de l’année dernière a été similaire; Oliveira a porté le ballon 21 fois pour 109 verges et un touché, avec cinq courses de plus de 10 verges. Il a aussi capté deux passes pour 15 verges. Et n’oublions pas sa performance lors de la 110e Coupe Grey; le porteur de ballon a couru 19 fois pour 119 verges et un touché.
« Je suis fier d’être constant chaque semaine », a dit Oliveira lorsqu’on lui a demandé son secret pour réussir en après-saison. « Mais je pense que lorsqu’on parle des éliminatoires, ce sont des matchs importants, n’est-ce pas? Je pense que les grands joueurs doivent se présenter dans ces gros matchs. Je prends fièrement ces matchs où il faut être encore plus présent. Qu’est-ce que tu peux faire de plus pour élever ton jeu et élever ton niveau de jeu dans ces gros matchs pour atteindre l’objectif ultime? »
IL EST DIFFICILE À FAIRE TOMBER
La capacité d’Olivera à briser des plaqués est ce qui fait de lui l’un des porteurs de ballon les plus dangereux de la LCF.
On peut le voir, chaque match des Blue Bombers : un plaqué à une seule main ne suffit pas pour arrêter un joueur de cinq pieds, 10 pouces et 222 livres, et même s’il est plaqué, il continue de se battre pour gagner des verges supplémentaires avec des joueurs défensifs sur son dos. Que ce soit avec un bras tendu ou avec une accélération fulgurante, ou tout simplement grâce à sa force brut, Oliveira traverse les joueurs défensifs qui tentent de l’arrêter.
Selon Pro Football Focus, Oliveira a amassé 891 verges après le premier contact, ce qui est le plus élevé total de la LCF. PFF l’a aussi crédité d’avoir provoqué 46 plaqués manqués, ce qui le place au troisième rang de la Ligue, derrière Ka’Deem Carey de Toronto (58) et William Stanback de la Colombie-Britannique (51).
En affrontant une défense contre la course des Riders qui n’a permis en moyenne que 80,3 verges par match et que 4,8 verges par course, briser des plaqués pour transformer une petite course en une grosse course sera crucial pour le succès des Blue Bombers.
« Ils sont solides en avant, ils ont une excellente ligne défensive, de bons secondeurs, et puis on peut parler de leur défense dans son ensemble », a dit Oliveira en parlant de la défense des Riders. « Ils créent des revirements à l’arrière. Ils ont d’excellents joueurs en couverture. »
« Je vais continuer d’être qui je suis », a-t-il ajouté en expliquant ce qu’il doit faire contre eux. « Je ne vais rien changer. Je vais continuer d’être celui que j’ai été toute la saison, constant, physique, et aller sur le terrain en honorant mes coéquipiers. »
IL EST UNE DOUBLE MENACE
Oliveira n’est pas seulement une menace au sol; sa capacité à attraper des passes en sortant du champ arrière ajoute une dimension supplémentaire à son jeu. Ses mains et sa vision sur le terrain en représentent un cauchemar pour les défenses qui tentent déjà de l’arrêter en tant que porteur de ballon.
Olivera peut servir de solution de secours pour Collaros, et son quart-arrière sait qu’il va réussir à attraper le ballon. Oliveira a attrapé 57 des 71 passes qui lui ont été lancées pour 476 verges et un touché, avec une moyenne de 8,4 verges par réception en 2024.
Sa capacité à faire des jeux au sol et dans les airs sera sans aucun doute un facteur déterminant dans le grand match de samedi.
« Peu importe comment tu peux contribuer au succès de l’équipe », a dit Oliveira lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait de ses verges sur des réceptions et de celles par la course. « Il y a différentes façons de gagner des matchs, n’est-ce pas? Que ce soit en courant avec le ballon ou en servant de dépanneur pour Zach et en obtenant des verges après le premier contact sur une courte passe. »
D’après une chronique de Kristina Costabile publiée sur CFL.ca.