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1 novembre 2024

Trois raisons pour lesquelles Makai Polk aura un impact sur la demi-finale de l’Est

Kevin Sousa/LCF.ca

TORONTO – Parfois, les équipes éprouvent un je-ne-sais-quoi envers certains joueurs.

Lorsque les opportunités de Makai Polk dans la NFL n’ont pas fonctionné, les Argonauts de Toronto étaient ravis d’accueillir le receveur de six pieds trois pouces et 197 livres au sein de leur formation à la fin mai.

« Ses capacités athlétiques… Nous pouvions le voir tout de suite à partir du moment où il est arrivé ici et qu’il s’est présenté devant la machine à lancer des passes », a déclaré l’entraîneur des receveurs et coordonnateur du jeu aérien des Argonauts Pete Costanza à propos de Polk.

« Nous savions qu’il avait de bonnes mains, de bonnes compétences pour capter des passes. De le voir jouer maintenant comme nous pensions qu’il jouerait, nous ne sommes pas surpris du tout. Nous sommes heureux qu’il ait pris son aise et, à nos yeux, il n’est plus une recrue. Il est en train d’apprendre, de comprendre et de s’adapter à notre football. »

Dans la foulée d’une saison de 61 réceptions pour 1024 verges et huit touchés, Polk a décroché le titre de recrue par excellence du club, tout en jouant une grande partie de l’année comme un vétéran chevronné. Le joueur de 23 ans sera probablement une cible de choix pour le quart-arrière Chad Kelly samedi, lorsque les Argos mettront leur saison en jeu au BMO Field, accueillant le ROUGE et NOIR d’Ottawa en demi-finale de l’Est. Voici trois façons dont Polk aura un impact sur le match de samedi.

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IL EST À POINT AU BON MOMENT

Polk a été productif depuis la semaine 1, malgré le fait qu’il apprenait toujours les nuances du football canadien en jouant comme demi inséré. Il a obtenu une moyenne de 35 verges sur des réceptions à ses dix premiers matchs et a réussi deux touchés, tout en travaillant avec trois quarts-arrière différents, de Cameron Dukes à Nick Arbuckle et enfin à Kelly.

Avec Kelly au poste de partant pour huit des neuf derniers matchs des Argos, la productivité de Polk a explosé. Il a franchi la barre des 100 verges sur des réceptions à cinq reprises lors des sept derniers matchs de l’équipe, affichant sa meilleure récolte, 122 verges, lors de la semaine 21 contre Edmonton. Il a terminé la saison en tant que meilleur receveur des Argos, comme meilleur marqueur de touché parmi les receveurs et à égalité avec Damonte Coxie pour le plus grand nombre de jeux de plus de 30 verges, avec huit.

« Juste être plus à l’aise au sein de l’attaque, juste me faire confiance », a dit Polk à propos de ce qui a fonctionné pour lui dans la deuxième moitié de cette saison.

« Aller sur le terrain et juste avoir ce genre de mentalité que ce sera uniquement moi qui toucherai au ballon quand le ballon sera lancé, en m’assurant que je fais chaque jeu qui se présente à moi. Le retour de Chad, bâtir notre synchronisme et la chimie, a aussi aidé. »

IL EST PRÊT POUR ÇA

Il est rare qu’un receveur recrue parvienne à mener son équipe pour les verges et les touchés. Costanza a regardé Polk et s’est souvenu de la première saison de DaVaris Daniels à Calgary en 2016 (l’entraîneur et le receveur étaient avec les Stampeders à ce moment-là et sont maintenant tous les deux avec les Argos). Polk est le premier receveur recrue des Argos à franchir la barre des 1000 verges en une saison depuis que Kenny Shaw l’a fait en 2016.

« C’est rare, mais en même temps, quand vous avez un gars qui fait le travail qu’il fait… Il pose beaucoup de bonnes questions », a déclaré Costanza à propos de Polk. « Il a vraiment essayé de maîtriser le rôle de demi inséré. Vous voyez le tout porter ses fruits, et nous sommes satisfaits de la façon dont il s’est développé. C’est donc surprenant, oui, mais pas vraiment quand tu t’y attardes. »


Qu’on le veuille ou non, la pression est toujours plus importante lors des éliminatoires, mais Costanza ne s’inquiète pas que sa recrue vedette ait un regard semblable à celui du proverbial chevreuil surpris sur l’autoroute. Il a vu un receveur calme tout au long de l’année.

« Il a joué au football de première division (à Mississippi State). Il était dans la NFL sur les équipes d’entraînement. Les matchs sont des matchs », a déclaré Costanza. « Que nous soyons au camp d’entraînement… Vous savez, vous traversez la poutre d’équilibre et elle est à trois pouces du sol et vous le faites 100 fois. Eh bien, maintenant nous venons de l’élever jusqu’à 10 pieds. Vous savez que vous pouvez toujours le refaire. »

« Oui, il y a plus de gens qui regardent et les matchs sont plus excitants. Mais ce n’est pas comme si les lumières étaient trop brillantes. Ce n’est rien que nous n’ayons pas déjà fait. »

IL PEUT PRODUIRE CONTRE LA DÉFENSE DU ROUGE ET NOIR

Si Polk a besoin de quelque chose pour mettre son esprit à l’aise avant le match de samedi, il peut regarder ses performances de cette saison. De ses cinq parties de 100 verges sur des réceptions cette année, deux sont venus contre le ROUGE ET NOIR. Il a réussi sept attrapés pour 105 verges dans la défaite de la semaine 14 des Argos à la Place TD et il a réussi trois attrapés pour 104 verges et un touché dans la victoire de la semaine 20 au BMO Field.

« Elle est assez bonne », a déclaré Polk à propos de la défense du ROUGE ET NOIR. « Elle nous lance un tas de choses différentes pour lesquelles nous devrons être prêts dans ce match. »

« Ottawa a de bons joueurs. Il a perdu un très bon secondeur en Adarius Pickett, mais il a toujours une très bonne défense. Nous allons aller sur le terrain et effectuer notre travail, prendre le tout un jeu à la fois et ne pas vraiment essayer de penser trop loin. Il suffit de penser au présent. »

Il sait que le match de samedi signifiera plus que les deux autres, mais l’approche de Polk avec le football a été la même toute sa vie.

« Mon objectif est juste d’aller jouer et de jouer à ma manière », a déclaré Polk. « Cela signifie simplement de dominer. Je ne connaissais pas vraiment ces honneurs individuels d’équipe d’étoiles et de recrue de l’année. Je voulais juste venir jouer ici et me prouver que j’ai encore ce qu’il faut. »

D’après une chronique de Chris O’Leary publiée sur CFL.ca.