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REGINA – Les Lions de la Colombie-Britannique et les Roughriders de la Saskatchewan s’affrontent en demi-finale de l’Ouest ce samedi, avec l’intention de recevoir une invitation pour le deuxième tour des éliminatoires dans la division Ouest.
Il y a de nombreuses histoires à suivre dans ce match, comme nous l’avons mentionné plus tôt cette semaine. Les deux équipes ont remporté une victoire chacune lors de leurs affrontements de la saison.
La Colombie-Britannique et la Saskatchewan se retrouvent maintenant en éliminatoires et tout est sur la ligne.
Voici cinq choses à savoir en amont du match de samedi.
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ILS SE CONNAISSENT
Le duel des quarts-arrière de samedi opposera deux joueurs qui se sont bien connus au fil des ans. Trevor Harris et Vernon Adams Jr. ont été coéquipiers à Montréal en 2021 et en 2022, avant qu’Adams ne soit échangé aux Lions de la Colombie-Britannique pour la deuxième moitié de la saison 2022. Ils se sont également affrontés dans une demi-finale, bien que les deux joueurs n’étaient pas au sein des mêmes équipes à l’époque.
Leur première rencontre a eu lieu en 2019, lorsque Adams était encore avec les Alouettes et Harris jouait à Edmonton. Edmonton était l’équipe qui avait fait le croisement vers l’Est cette saison-là, se rendant au stade Percival Molson pour affronter Montréal en demi-finale de l’Est. Edmonton avait remporté ce match 37-29 pour passer à la finale de l’Est contre les Tiger-Cats de Hamilton. Harris avait réalisé l’une de ses meilleures performances en éliminatoires, tandis qu’Adams avait connu certaines difficultés lors de sa première apparition en éliminatoires. Harris avait complété 36 de ses 39 passes pour 421 verges, un touché et une interception, tandis que Adams avait réussi seulement 14 de ses 27 passes pour 226 verges, avec trois interceptions et aucun touché.
Mais c’est du passé, place aux éliminatoires de 2024, et ils se rencontreront à nouveau sur le terrain ce samedi.
« J’aime Vernon, mais pas demain », a souri Harris. « Oui, j’adore ce gars-là, et il continue de progresser et de s’améliorer. Nous n’avons été ensemble que peu de temps à Montréal, mais ç’a vraiment été un moment où nous nous sommes améliorés mutuellement, en apprenant l’un de l’autre. »
« En même temps, demain, c’est notre jour. Je ne veux pas que ce soit son jour. »
« La demi-finale est contre Trevor, qui m’a battu quand j’étais à Montréal et il était à Edmonton lorsqu’il m’a battu en éliminatoires également », a déclaré Adams Jr. « C’est un gars que je respecte en tant que quart-arrière et leader. Ça compte beaucoup. »
EN PARLANT DE TREVOR HARRIS…
Trevor Harris devient un joueur redoutable quand le temps se refroidit et que la pression monte. Le quart-arrière de 38 ans a eu des performances individuelles remarquables en éliminatoires.
Il détient actuellement les records suivants en match d’après-saison :
- Premier de tous les temps pour le plus grand nombre de passes tentées en un seul match : 60.
- Premier de tous les temps pour le plus grand nombre de passes complétées en un seul match : 37 (il est également deuxième avec 36 passes complétées).
- Premier pour le pourcentage de passes complétées en carrière en éliminatoires : 75,2 %
- Premier et deuxième pour le plus haut pourcentage de passes complétées en un seul match : 92,3 % et 90,6 %.
- Deuxième de tous les temps pour la cote d’efficacité du quart-arrière en éliminatoires : 107,3.
- Premier de tous les temps avec six passes de touché en un match éliminatoire.
- Premier de tous les temps pour la moyenne de verges par passe tentée : 9,0.
- Sixième plus haut total de verges en un seul match : 457.
« Je ne sais pas, » a réfléchi Harris lorsqu’on lui a demandé de commenter son succès en éliminatoires. « À mesure que la saison avance, j’ai l’impression de mieux m’harmoniser avec mes receveurs, mon coordonnateur, et de mieux comprendre les appels de la ligne offensive face aux pressions défensives, en faisant des ajustements rapides. »
« Nous voyons des couvertures que nous n’avons jamais vues auparavant et nous devons être capables de lire et de réagir, de comprendre ce que les défenses essaient de faire, de préparer certains jeux pour l’avenir, et de profiter de ce que la défense nous donne. Mais il faut aussi être capable de lancer au-dessus de leurs têtes quand c’est nécessaire. »
« Je pense que, souvent, dans ces moments-là, les gens deviennent un peu écarquillés, et la situation devient trop grande. Mon père m’a bien élevé, donc je n’ai jamais vraiment ressenti cette pression dans certaines situations. Nous appliquons la pression au lieu de la ressentir. »
Malgré tous ces éloges personnels, dans ses sept départs en éliminatoires, Harris affiche un dossier de 3-4. Il cherchera à améliorer cette fiche à 0.500 avec une victoire samedi contre les Lions de la Colombie-Britannique.
FAIRE AVANCER LE BALLON
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Les Roughriders de la Saskatchewan auront une combinaison d’AJ Ouellette et de Ryquell Armstead dans le champ-arrière samedi, les deux étant inscrits sur la formation partante de l’équipe.
Armstead a réalisé une performance de 207 verges lors de son premier match en tant que membre des Roughriders contre Calgary lors de la Semaine 16, et il a produit de manière constante en tant que membre du ROUGE et NOIR d’Ottawa avant qu’il se fasse libérer plus tôt cette saison.
Ouellette, qui est un porteur de ballon puissant capable de percer les défenses pour gagner des verges supplémentaires après les premiers contacts, possède également un autre aspect de son jeu qui devrait être un facteur samedi : sa capacité à protéger le quart-arrière.
« C’est peut-être le meilleur porteur de ballon en protection de passe que j’ai jamais vu ici, » a déclaré Harris.
« C’est une partie très sous-estimée de son jeu, » a poursuivi Harris. « Il est incroyablement bon. Souvent, lorsque la ligne offensive commet une erreur, il la corrige. Ce dont les gens ne lui rendent pas assez hommage, c’est à quel point il excelle dans ces moments. »
Face à une défense des Lions de la Colombie-Britannique qui a terminé l’année à égalité au deuxième rang du circuit pour les sacs (39), il sera primordial que Ouellette aide à protéger Harris.
De l’autre côté, William Stanback sera le partant dans le champ arrière pour les Lions de la Colombie-Britannique, alors que l’équipe affronte la meilleure défense contre la course de la ligue, qui a concédé seulement 80,3 verges par match en moyenne au sol. Bien que Stanback n’ait pas produit autant qu’il le souhaiterait contre les Roughriders cette année, n’accumulant que 47 verges lors des deux matchs, il est plus que capable de réaliser un grand match. Il a également remporté la Coupe Grey avec les Alouettes de Montréal en 2023, apportant un état d’esprit de champion aux Lions alors qu’ils se concentrent sur la victoire.
UN PARCOURS EN DENTS DE SCIE EN 2024
Pour les Riders (9-8-1) et les Lions (9-9), la saison 2024 a été tout sauf un parcours linéaire pour arriver là où ils en sont.
Commençons par l’équipe locale :
La Saskatchewan a commencé la saison sur les chapeaux de roues en 2024. Ils ont débuté avec une fiche de 4-0 et ont atteint 5-1, alors que les Riders, dirigés par Corey Mace, semblaient de sérieux prétendants aux grands honneurs. Les choses ont ensuite tourné au vinaigre à Riderville, alors que les Riders ont traversé une série de sept matchs sans victoire au milieu de la saison. Cependant, il n’y avait pas de panique pour les joueurs et les entraîneurs, puis la Saskatchewan a ensuite enchaîné avec une série de quatre victoires avant de perdre son dernier match de saison régulière, en reposant ses partants, lors de la semaine 21 contre Calgary.
Quant aux visiteurs :
Les Lions ont commencé la saison avec un départ impressionnant, affichant une fiche de 5-1 avant de connaître une série de cinq matchs sans triomphe. Cependant, après une importante victoire contre Ottawa lors de la fin de semaine de la fête du Travail OK Pneus, ils ont su se ressaisir pour terminer la saison en force avec un dossier de 4-3 dans la dernière ligne droite.
Le football est un jeu de synchronisme et de moment, et les deux équipes sont en pleine forme en vue des éliminatoires, avec le premier tour qui approche.
LA DERNIÈRE FOIS QU’ILS ÉTAIENT ICI
Pour une troisième année consécutive, les Lions jouent en demi-finale de l’Ouest. Ils ont été les hôtes des deux dernières, en 2022 et 2023, remportant chacune de ces confrontations contre les Stampeders de Calgary pour accéder à la finale de l’Ouest et affronter les Blue Bombers de Winnipeg.
La dernière fois que les Roughriders ont participé aux éliminatoires, ils ont également été les hôtes d’une demi-finale, disputée au Mosaic Stadium en 2021. La Saskatchewan avait également battu Calgary lors de ce match, avant de s’incliner face aux Blue Bombers à Winnipeg.
Le même destin que lors de leurs dernières apparitions en éliminatoires attend ces deux équipes samedi : le vainqueur obtiendra le droit de défier les Bombers à Winnipeg pour disputer le 111e match de la Coupe Grey.
Il convient de noter que depuis 1936, la Saskatchewan affiche un bilan de 23-18-1 (.560) en tant qu’équipe locale en éliminatoires, tandis que le dossier des Lions sur la route en éliminatoires depuis 1954 est de 11-26 (.297).
Qui avancera à la finale?
D’après une chronique de Kristina Costabile publiée sur CFL.ca.