Jimmy Jeong/CFL.ca
EDMONTON – Les Elks d’Edmonton seraient-ils en train de se sortir la tête de l’eau?
Après des années difficiles sur le terrain et des questionnements entourant la gouvernance de l’équipe, un vent favorable semble s’être levé au sein de la formation albertaine.
Forts d’une séquence de deux victoires, les Elks ont annoncé jeudi l’achat du club par l’homme d’affaires de la région Larry Thompson. Abonné de saison de 1972, Thompson entend bien redorer le blason de l’équipe et poursuivre son histoire d’excellence. Les Elks ont remporté la Coupe Grey à 14 reprises.
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Cette nouvelle a été très bien accueillie dans le vestiaire, les joueurs étant très heureux de compter sur un nouveau propriétaire qui désire vouloir être très impliqué.
« C’est un partisan de l’équipe à la base », a réagi le joueur de ligne offensive québécois David Foucault. « Il a vraiment l’air de vouloir le succès de l’équipe. »
Comme je le mentionnais plus haut, cette nouvelle survient alors que les Elks viennent de remporter leurs deux derniers matchs, après avoir perdu les sept premiers.
« On a du gros talent au sein de l’équipe », affirme Foucault. « On passait toujours proche de gagner, il fallait juste travailler sur certains détails. Ç’a pris du temps, mais ça commence à paraitre. On peut être compétitif avec toutes les équipes dans la LCF. »
Cette affirmation de Foucault prend tout son sens quand on prend le temps d’observer le classement de la division Ouest. Avec une fiche de 2-7, les Elks sont seulement trois matchs derrière les Roughriders (5-3-1), qui trônent au sommet de la division.
Malgré un mauvais début de saison, les Elks peuvent encore aspirer aux éliminatoires. (La Presse Canadienne)
Avec encore la moitié de la saison à disputer, les Elks peuvent toujours aspirer aux éliminatoires.
« C’est très motivant. Surtout à ce moment de l’année où plusieurs équipes doivent gérer les blessures. On doit tirer avantage de la situation », mentionne Foucault. « On a aussi perdu plusieurs gros joueurs. Le fait qu’on gagne des matchs dans ce contexte-là nous donne de la motivation pour les éliminatoires. »
La récente série de succès de l’équipe survient peu de temps après le congédiement Chris Jones, qui a été remplacé à titre d’entraineur-chef par Jarious Jackson, qui était jusque-là le coordonnateur offensif.
Comme l’explique Foucault, les joueurs et le personnel d’entraineurs ont rapidement adhéré au message de Jackson.
« Jarious est un ancien joueur. Il a un peu reformulé les séances d’entrainement, et tu vois que les autres entraineurs sont derrière lui. On avait plus le choix (de performer). Quand l’entraineur-chef se fait mettre dehors, ça met une pression sur les joueurs. Aucun contrat n’est garanti pour l’an prochain. On n’avait pas le choix de s’unir et de tous travailler ensemble. »
La séquence de victoires des Elks a été coordonnée avec l’insertion de Javon Leake au poste de demi offensif. L’athlète de 30 ans, reconnu pour ses retours de botté, a eu un impact immédiat sur le terrain.
Lors de ces deux victoires, il a récolté 266 verges au sol et il a marqué quatre touchés. Il a de plus ajouté 63 verges sur des réceptions.
« On a fait beaucoup de changements au niveau du jeu au sol. On amène souvent un joueur de ligne de plus pour avoir une formation musclée », explique Foucault. « Leake court tellement vite qu’il a juste besoin d’une ouverture pour faire son chemin. »
Samedi, les Elks se rendent à Hamilton pour y affronter les Tiger-Cats, une équipe qui se cherche par les temps qui courent. Leur ligne défensive demeure toutefois menaçante, le plaqueur Casey Sayles étant toujours un joueur à surveiller.
« Ils ont une très bonne boite défensive contre la course, que ce soit au niveau des joueurs de ligne ou des secondeurs. On a eu de la difficulté avec la course quand on les a affrontés plus tôt cette saison. C’est un point qu’on veut améliorer samedi. »
La rencontre sera diffusée dès 19 h HE, sur TSN.