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MONTRÉAL – Quelle que soit la ligue, le secondeur des Alouettes de Montréal Darnell Sankey a une vision limpide du football.
« Jouer à la position de secondeur, c’est jouer à la position de secondeur, que ce soit dans la LCF, dans la NFL ou dans la XFL », a confié Sankey lors d’une entrevue téléphonique depuis Montréal. « Courir et plaquer. Voir le ballon. Récupérer le ballon. Effectuer des jeux. »
L’adaptabilité de Sankey a été mise à l’épreuve lorsqu’il a choisi de conclure une entente avec les Alouettes le 11 septembre : quatre jours plus tard, il a disputé son premier match contre les Argonauts de Toronto.
« Une fois qu’ils m’ont embauché, je savais en quelque sorte dans quoi je m’embarquais », a-t-il admis. « Je savais que j’allais être jeté dans le feu, et j’étais prêt à faire face à cette situation. »
« Je joue au football de la même manière partout. Je vais tout simplement sur le terrain, je vole vers le ballon, je mène par l’exemple en défense et je fais ce qu’on me demande. »
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Sankey a passé deux saisons précédentes dans la LCF avec les Stampeders de Calgary – où il a été élu membre de l’équipe d’étoiles de la division Ouest – et avec les Roughriders de la Saskatchewan, alors il comprenait déjà les nuances du football canadien. Son QI quand vient le temps de jouer au football et ses coéquipiers à Montréal l’ont aidé à se préparer pour affronter Toronto.
« Quand je suis arrivé à Montréal, ils m’ont donné le livre de jeux et les entraîneurs ont fait un excellent travail pour m’aider à m’adapter », a-t-il confié. « Mes coéquipiers ont fait un excellent travail. J’avais des réunions supplémentaires chaque jour avant et après l’entraînement. »
« Chaque fois que nous avions du temps supplémentaire, je les rencontrais, je passais en revue tout le livre de jeux, en m’assurant que j’étais capable et convaincu de mener par l’exemple. Si vous êtes confiant, vous pouvez jouer plus rapidement. »
Sankey a réussi cinq plaqués défensifs, le deuxième plus haut total des Alouettes, dans la défaite de 23-20 contre les Argonauts. Il s’attend à une meilleure performance de sa part, samedi, lorsque les Alouettes (6-7) se rendront à Calgary pour affronter les Stampeders (4-9) au McMahon Stadium.
« J’ai toujours pour objectif d’améliorer mon jeu chaque semaine », a-t-il déclaré. « J’ai l’intention d’élever mon jeu à chaque match. Je veux continuer à être le meilleur joueur possible pour aider mon équipe à se mettre en position de gagner autant de matchs que possible. »
Jouer contre les Stampeders lui donnera la chance de revoir d’anciens entraîneurs et d’anciens coéquipiers.
« J’aime beaucoup Calgary », a mentionné Sankey. « Ils sont la première équipe à m’avoir donné une opportunité dans la LCF, et je leur en serai éternellement reconnaissant. »
« Je n’ai que du bien à dire à leur sujet. C’est un business en fin de compte. Quand nous irons là-bas, je leur serrerai la main, puis je partirai en guerre. »
Sankey a beaucoup joué au football au cours des 18 derniers mois. Le joueur de 28 ans originaire de San Jose, en Californie, a disputé 18 matchs avec les Roughriders de la Saskatchewan en 2022, où il a mené la Ligue et où il a établi un record d’équipe avec 120 plaqués défensifs. Il a également réussi trois sacs, deux échappés provoqués, une interception et deux plaqués sur les unités spéciales en 2022.
Sankey a signé un contrat avec les Renegades d’Arlington de la XFL en février. Il a disputé 10 matchs avec les Renegades, effectuant 47 plaqués défensifs et un sac au cours de la saison régulière, puis il a ajouté quatre autres plaqués défensifs à sa fiche lors de la victoire 35-26 d’Arlington contre les Defenders de DC lors du match de championnat de la XFL en mai.
À la fin de la saison de la XFL, plusieurs équipes de la LCF ont manifesté leur intérêt, mais Sankey aimait la direction que prenait Montréal sous la direction du directeur général Danny Maciocia et de l’entraîneur-chef Jason Maas.
« J’ai vu ce que fait l’entraîneur Maas avec l’organisation », a-t-il indiqué. « J’ai regardé des matchs et je suis assez au courant. »
Sankey a également aimé retrouver l’ailier défensif Shawn Lemon, un ancien coéquipier à Calgary, et Cody Fajardo, son quart-arrière avec les Roughriders.
« J’ai eu des conversations avec eux », a-t-il dit. « Ils m’ont dit ce qui se passait ici, et j’étais ravi d’en faire partie. »
Lemon, qui mène les Alouettes avec cinq sacs, est un ami proche.
« Je le considère comme un frère », a déclaré Sankey. « Il a été l’une des premières personnes à m’appeler un joueur étoile avant que je ne le sois, alors que je faisais le saut de la NFL vers la LCF. »
« J’ai toujours eu de bonnes relations avec lui, nous avons rapidement créé des liens. Il existe une bonne chimie entre nous deux. Nous comprenons le style de jeu de chacun. C’est facile de s’entendre avec des joueurs qui ont la même mentalité que vous. »
Les Alouettes ont amorcé la saison avec un impressionnant dossier de 6-3 avant d’entamer une série de quatre revers. Montréal demeure à égalité avec les Tiger-Cats de Hamilton au deuxième rang de la division Est avec 12 points.
Sankey est convaincu que Montréal peut redresser la barre.
« Je crois que nous allons gagner chaque match et que nous allons gagner la Coupe Grey », a-t-il déclaré. « Si ce n’est pas votre conviction, vous ne devriez pas faire partie de l’équipe. »
Le diplômé de l’Université Sacramento State, mesurant six pieds et un pouce et pesant 245 livres, a passé du temps avec huit équipes de la NFL avant d’atterrir à Calgary. Il a mené la LCF en 2021 avec 98 plaqués défensifs, un sac et un échappé provoqué, et il a été nommé joueur étoile de la division Ouest.
Il a conclu une entente avec les Roughriders à titre de joueur autonome en 2022.
Sankey suit un régime d’entraînement rigide, qui commence à 4 h, six jours par semaine. Il trouve encore le temps d’aller à l’église et de redonner à la communauté grâce à son Académie DAND à San Jose, qui aide à former de jeunes joueurs de football.
« Je m’entraîne beaucoup quand je ne suis pas en train de disputer une saison », a-t-il expliqué. « Je ne considère pas vraiment cela comme beaucoup de travail. J’aime redonner à la communauté, aider les sans-abris, aller à l’église, passer du temps avec ma famille et mes amis. »
« La meilleure façon de le décrire est que je me prépare à toute éventualité. J’entraîne mon corps comme un gladiateur. Nous sommes des gladiateurs modernes, et c’est un sport de gladiateur. »