TORONTO – Les neuf clubs de la Ligue canadienne de football (LCF) sont fin prêts à accueillir la prochaine génération de joueurs nationaux au sein de leur formation, alors que le repêchage 2023 de la LCF aura lieu demain à 20 h HE.
Une fois de plus, le chroniqueur de CFL.ca Marshall Ferguson a partagé ses intuitions en ce qui a trait à l’encan de cette année, dans cette deuxième et dernière version du repêchage simulé.
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Quel espoir sera l’élu du ROUGE et NOIR d’Ottawa au premier rang au total? Quels espoirs verront leurs performances lors du camp d’évaluation de la LCF leur permettre d’être choisis au premier tour? Des réponses à ces questions, et bien plus, dans cette seconde version du repêchage simulé de Marshall Ferguson ci-dessous.
PREMIER TOUR
1. OTTAWA
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Certains hésitaient, au cours des derniers mois, à dire que Jared Wayne affichait les qualités athlétiques, mais aussi le côté accessible et accueillant, propres à la LCF. Mais plus il y a d’articles écrits à son sujet, et plus nous regardons ses performances sur vidéo, plus ça a du sens de voir le ROUGE et NOIR le sélectionner au tout premier rang du repêchage 2023, peu importe l’intérêt qu’il suscitera dans la NFL – il a signé un contrat comme joueur autonome non repêché avec les Texans de Houston. Les performances de Wayne lors de son « Pro Day » ont peut-être ouvert les yeux de certains dépisteurs de la NFL, mais Ottawa possède tellement de choix au cours des premiers tours, que le jeu en vaut probablement la chandelle. Surtout si Wayne se développe et devient aussi bon qu’un ancien receveur du ROUGE et NOIR, Brad Sinopoli. |
2. EDMONTON
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Mesurant six pieds, cinq pouces et pesant 271 livres, Lwal Uguak n’a pas eu la chance d’avoir un impact avec les Horned Frogs durant la bonne fin de saison de l’équipe en 2022. À Edmonton, cependant, il aurait la chance de jouer rapidement sous les ordres de l’entraîneur-chef Chris Jones. Les Elks pourraient choisir un receveur si Uguak est sélectionné au premier rang, ou même un joueur de ligne offensive apte à jouer d’ici quelques années, mais l’ajout d’un joueur comme Uguak permettrait au club de rapidement bénéficier d’une présence imposante à l’intérieur de sa ligne défensive, lors d’une saison où les Elks devront absolument montrer des signes de progression, notamment contre le jeu au sol. |
3. SASKATCHEWAN
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La ligne offensive des Roughriders a besoin d’aide. Ça n’a rien à avoir avec des changements chez les entraîneurs, sur les stratégies, sur la pression de gagner ou sur l’identité du quart-arrière partant du club. Oubliez toutes ces variables. Les Roughriders ont besoin de mieux protéger leurs passeurs dès maintenant, et comme Sidy Sow obtiendra probablement une chance dans la NFL – il a été choisi au quatrième tour (117e au total) du repêchage de la NFL par les Patriots de la Nouvelle-Angleterre –, Bull devrait être le choix du directeur général Jeremy O’Day et de son personnel. La Saskatchewan a besoin de se grossir et d’être plus robuste le plus tôt possible. Si Bull peut ajouter ces éléments au club, et s’il peut demeurer en santé, les Roughriders en bénéficieront énormément. |
4. CALGARY
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Chris Jones et Geroy Simon ont prouvé lors du repêchage 2022 de la LCF qu’ils aimaient les joueurs polyvalents lorsqu’ils ont sélectionné Enock Makonzo de l’Université Coastal Carolina dès le premier tour. Cette année, ce serait au tour de Brent Monson, le coordonnateur défensif des Stampeders de Calgary, de mettre la main sur son propre couteau suisse. Ajouter un joueur comme Jonathan Sutherland capable d’évoluer comme maraudeur ou comme secondeur du côté large ou du côté court aidera la défense des Stampeders à appliquer plus de pression en premier essai, avant de voir Sutherland attendre d’accumuler les interceptions en situation de deuxième essai et long. |
5. MONTRÉAL
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| En cinq saisons avec l’Université Southern Utah, Francis Bemiy a réussi 38,5 plaqués pour des pertes et 13 sacs. Au départ, nous pensions que Bemiy allait atterrir chez les Tiger-Cats au sixième rang au total. Mais chaque fois qu’on l’a vu jouer, on se demande comment Montréal pourrait courir le risque d’attendre au septième rang pour le repêcher. La polyvalence de Bemiy pourrait lui permettre d’être envoyé dans la mêlée lors de situations particulières, ce qui mérite une sélection au cinquième rang au total. |
6. HAMILTON
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Le choix obtenu dans la transaction avec les Stampeders pour les services du quart-arrière Bo Levi Mitchell cible un nouveau joueur. Plus imposant que les habituels receveurs canadiens, Tucker pourrait être une soupape d’urgence dans les zones courtes, tandis que Tim White et Bralon Addison pourraient offrir de la vitesse comme principaux receveurs à Hamilton. Chose certaine, les partisans des Tiger-Cats apprécieraient assurément les services de Tucker, surtout à la suite de la sélection de Mark Chapman au premier rang au total du repêchage de la LCF en 2018 – ce dernier n’a jamais enfilé l’uniforme noir et doré du club. |
7. MONTRÉAL
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Ça semble inévitable. Au cinquième rang ou deux rangs plus tôt, en fonction de l’affinité entre le secondeur de l’Université de Montréal et les Alouettes, difficile de voir le directeur général Danny Maciocia ou le coordonnateur défensif Noel Thorpe laisser le secondeur étoile leur glisser entre les doigts. Surtout que les Alouettes possèdent deux choix de premier tour, un tour au cours duquel Brodrique mérite d’être choisi. Les Montréalais voudront-ils plutôt attendre quelques années encore afin de sélectionner le secondeur étoile des Carabins Nicky Farinaccio? Probablement pas. |
8. WINNIPEG
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| Lake Korte-Moore semble inépuisable et offre beaucoup de polyvalence en pouvant évoluer sur les unités spéciales. Les Blue Bombers aiment repêcher des joueurs solides et complets, et Korte-Moore répond parfaitement à cette description, lui qui possède le physique et les capacités athlétiques pour être sélectionné en fin de premier tour. |
9.COLOMBIE-BRITANNIQUE
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| Un espoir un peu plus vieux que les autres, en raison de son séjour de cinq ans avec l’Université Florida Atlantic et de deux ans avec l’Université de Regina, Anthony Bennett semble plus près de sauter sur un terrain qu’on le pense. Il est un peu petit pour évoluer comme ailier défensif, mais il pourrait être excellent pour donne de la profondeur aux Lions derrière des joueurs comme David Ménard et Mathieu Betts. Il pourrait aussi évoluer sur les unités spéciales et apprendre d’un secondeur comme Bo Lokombo. |
DEUXIÈME TOUR
1 (10). OTTAWA
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| À l’origine, nous pensions qu’Edmonton allait choisir Bagayogo au 20e rang au total. Mais nous avons à nouveau visionné ses performances, et nous doutons qu’il soit toujours disponible au 20e rang du repêchage 2023. Il s’agirait d’un choix intrigant pour le ROUGE et NOIR, pour le demi de coin naturel, qui pourrait évoluer comme maraudeur dans la LCF. |
2 (11). SASKATCHEWAN
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| Miser sur le receveur Kian-Schaffer Baker a été l’une des meilleures décisions des Roughriders au cours des derniers repêchages. Après avoir vu Kiondre Smith trouver ses repères chez les Tiger-Cats la saison dernière, un autre receveur des Gryphons, Clark Barnes, pourrait atterrir dans le top-15 et être prêt à contribuer dès maintenant à un groupe constitué de Jake Wieneke, Brayden Lenius, Schaffer-Baker et Derel Walker. |
3 (12). OTTAWA
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| Ottawa possède une bonne profondeur au sein de sa ligne offensive depuis le repêchage de l’an passé, mais un club n’a jamais assez de profondeur. Dans un bassin un peu maigre en termes de talent cette année, Phillip Grohovac est l’un des espoirs les plus intéressants, et il pourrait être envoyé dans la mêlée et jouer sans trop de difficulté sir le ROUGE et NOIR devait compter sur de nombreuses blessures au sein de sa ligne offensive. |
4 (13). MONTRÉAL
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| Paradis est l’un des rares joueurs de ligne offensive ayant démontré qu’il aimait punir ses adversaires lors du camp d’évaluation à Edmonton. Il est peut-être un peu tôt pour le choisir, mais les Alouettes vont courir avec le ballon en 2023, surtout avec un demi offensif comme William Stanback et avec un quart-arrière comme Cody Fajardo. Alors, pourquoi ne pas donner une chance à ce produit local de rivaliser lors du camp d’entraînement? |
5 (14). COLOMBIE-BRITANNIQUE
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| Dans la première version du repêchage simulé, nous pensions que Jacob Taylor avait une chance d’être choisi au neuvième rang au total par la Colombie-Britannique, à l’aide du choix obtenu dans la transaction ayant envoyé le secondeur Jordan Williams à Toronto. Une sélection au neuvième rang au total serait peut-être un peu précipitée, mais nous croyons néanmoins que les Lions chercheront à remplacer l’ancienne recrue par excellence du circuit avec un demi défensif devenu secondeur prêt à évoluer sur les unités spéciales. Et Taylor pourrait potentiellement s’aligner aux côtés de Ben Hladik dans quelques années pour créer un duo unique de secondeurs canadiens. |
6 (15). WINNIPEG
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| Dayton Black effectuerait ainsi un retour au Manitoba, où il a déjà été un exceptionnel QUART-ARRIÈRE à l’école secondaire. Black possède réellement plusieurs atouts et un bon potentiel, s’il parvient à améliorer son jeu de pied et sa capacité à s’ancrer au sol. Tout indique qu’il sera un projet qui demandera quelques années pour se développer, mais il devrait rendre de fiers services à l’équipe qui le repêchera cette année. Et Winnipeg peut s’offrir ce luxe. |
7 (16). TORONTO
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| Les Argonauts ne sont pas à la recherche d’un partant national, eux qui comptent déjà sur bon nombre de talentueux joueurs canadiens au sein de leur formation, ce qui leur a notamment permis de remporter la Coupe Grey en 2022. Cela étant dit, Murphy serait un bon et gros receveur à aligner derrière Kurleigh Gittens Jr., ce qui forcerait, au passage, Tommy Nield à accélérer le rythme de son développement. |
8 (17). OTTAWA
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| Son coéquipier chez les Gee-Gees, James Peter, pourrait aussi être choisi ici. Mais la sélection d’un receveur comme Daniel Oladejo avec un choix territorial pourrait accentuer la compétition lors du camp d’entraînement, et, qui sait, le principal intéressé pourrait peut-être nous éblouir avec des attrapés spectaculaires lors des rencontres préparatoires. |
9 (18). EDMONTON
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| Riley Szafranski a capté l’attention de certains dépisteurs lors du camp d’évaluation sur invitation de la LCF à Waterloo, en Ontario. Lui ou n’importe lequel de ses coéquipiers de l’Université de l’Alberta – Kwadwo Boahen, Donovan Burgmaier ou Jacob Taylor, s’il est toujours disponible – seraient un bon choix pour les Elks en fin de deuxième tour. |
D’après une chronique de Marshall Ferguson publiée sur CFL.ca.