VANCOUVER – Deux parties sont prévues au calendrier de la Ligue canadienne de football (LCF) samedi. Immédiatement après la rencontre opposant Hamilton à la Saskatchewan, les Elks d’Edmonton (0-0) et les Lions de la Colombie-Britannique (0-0) croiseront le fer au BC Place de Vancouver. Ce match sera diffusé sur TSN à compter de 22 h HE.
Il s’agira du 202e affrontement en saison régulière entre les formations d’Edmonton et de la Colombie-Britannique.
Les Elks ont mis fin à leur calendrier préparatoire avec une fiche de 1-1, à la suite d’une victoire de 30-20 aux dépens des Blue Bombers de Winnipeg le 27 mai et d’un humiliant revers de 37-7 aux mains des Stampeders de Calgary le 3 juin. Ayant raté les éliminatoires pour une première fois en sept saisons l’an passé – et pour seulement une cinquième fois en 49 campagnes –, les Elks ont procédé à de nombreux changements au cours de la saison morte. Edmonton a notamment réembauché Chris Jones, qui en sera à un deuxième séjour comme entraîneur de l’équipe. Comme entraîneur-chef, Jones, qui a effectué des arrêts en Saskatchewan, dans la NFL et avec Toronto avant de revenir à Edmonton, montre une fiche de 53-37 (0,589) comme entraîneur-chef et de 7-5 contre la Colombie-Britannique. Nick Arbuckle sera finalement le quart-arrière partant des Elks pour lancer leur calendrier régulier.
Les Lions ont eux aussi mis fin à leur calendrier préparatoire avec une fiche de 1-1, à la suite d’une écrasante défaite de 41-6 aux mains des Stampeders de Calgary le 28 mai et d’une victoire de 20-18 aux dépens des Roughriders de la Saskatchewan le 3 juin. En 2022, les Lions confieront rênes de leur attaque au jeune quart-arrière canadien Nathan Rourke, qui succèdera à Michael Reilly, qui a choisi d’accrocher ses crampons. Rourke deviendra ainsi le premier quart-arrière canadien à amorcer une campagne dans la LCF depuis Gerry Dattilio avec Calgary en 1983, et le premier chez les Lions depuis Eric Guthrie en 1976 et Pete Ohler en 1968. Le substitut de Rourke sera un autre Canadien : Michael O’Connor. Depuis la création de la LCF, en 1958, aucune de ses équipes n’a employé deux Canadiens comme quart-arrière numéro un et numéro deux.