Menu
18 novembre 2021

Butler et les Lions ont de grands objectifs pour leur dernier match en 2021

David Dermer/BCLions.com

VANCOUVER – Au cours des dernières semaines, James Butler de la Colombie-Britannique a démontré qu’il était un demi offensif complet. Après les critiques émises à l’endroit du jeu au sol des Lions, Butler, qui considère cette campagne en montagne russe comme le summum de sa carrière jusqu’à présent, et l’unité offensive des Lions sont finalement parvenus à faire avancer les chaîneurs en utilisant ses jambes.

Il a passé deux saisons avec l’Université du Nevada puis une saison avec l’Université de l’Iowa. Il a ensuite fait le saut dans la NFL avec l’équipe d’entraînement des Raiders d’Oakland, avant de faire la navette entre les Roughriders de la Saskatchewan dans la LCF et les Roughnecks de Houston dans la XFL. Butler a toujours eu a mérité son poste; on ne lui a jamais offert le rôle de partant d’amblée.

« Je ne me suis jamais présenté quelque part où l’on considérait que j’étais le numéro un. J’ai toujours fait preuve d’humilité et travaillé fort pour prouver que je pouvais être un demi offensif complet », a dit Butler.

« Je suis petit, alors les dirigeants ont tendance à me catégoriser ainsi. Mais ils devraient savoir que je peux aussi bloquer en situation de passe et que je peux briser des plaqués. Je peux aussi être un peu plus dynamique et créer des jeux. »

Butler donne beaucoup de crédit à ses coéquipiers de la ligne offensive. Mais Butler a couru avec confiance vendredi dernier.

« Je n’accomplirais pas ce que je parviens à accomplir si ce n’était pas de mes coéquipiers sur la ligne offensive. Je pense qu’ils jouent leur meilleur football, et ils croient en moi. Ça me rend très fier d’être le meilleur coéquipier possible », a-t-il dit.

Une raison des récents succès de l’attaque au sol des Lions est, tout simplement, une raison d’exécution.

« Je pense que la communication est la clé, car je dis toujours à Peter Godber et aux autres que tant que nous sommes sur la même longue d’onde, même si ce n’est pas la bonne, nous pouvons tout de même réussir des jeux. »

Au cours de ses trois derniers matchs à Toronto, à Hamilton et contre Calgary, à domicile, la semaine dernière, Butler a amassé 209 verges – plus que son total de verges au sol cumulé lors des sept autres matchs auxquels il a pris part cette saison (179).

Butler se souvient d’il y a quelques semaines, alors que l’attaque de son équipe était incapable de générer des verges au sol – le quart-arrière Michael Reilly était celui qui terminait les matchs avec le plus de verges par la course. Butler et les joueurs de ligne offensive ont eu à apporter des ajustements à l’attaque au sol.

« Au cours des dernières semaines, nous cherchons à jouer notre meilleur football possible. Nous essayons de renverser le script voulant que nous soyons incapables de courir avec le ballon », a-t-il ajouté.

À ce stade-ci de la campagne, statistiquement, les Lions ne peuvent plus quitter le dernier rang de la Ligue en ce qui a trait aux verges au sol, eux qui affichent une moyenne de 69,1 verges par match. Mais la plus récente performance de Butler veut tout dire : ses 11 courses pour 89 verges et ses sept attrapés pour 36 verges la semaine dernière sont de loin ses meilleurs totaux en 2021.

« Je joue avec plus de confiance récemment. Mes coéquipiers sur la ligne offensive jouent eux aussi avec plus de confiance dernièrement. Toute l’équipe se rallie derrière moi et s’engage envers le jeu au sol. Je trouve que ça aide beaucoup. »

Il y a encore plusieurs enjeux du côté de la Colombie-Britannique lors du match de vendredi, même si l’équipe a été éliminée de la course aux éliminatoires de la 108e Coupe Grey. La recrue Nathan Rourke occupera le poste de quart-arrière partant contre Edmonton. Butler a hâte de voir ce que pourra accomplir le jeune passeur, lui qui n’a obtenu aucun départ depuis la semaine 1.

Les deux joueurs formeront peut-être un excitant duo à observer, puisque Rourke a réussi deux touchés lors de son premier départ dans la LCF contre la Saskatchewan et puisque Butler joue présentement son meilleur football dans l’uniforme de la Colombie-Britannique.

Et l’un des touchés au sol de Butler cette saison est venue à la suite d’une passe latérale de Rourke lors d’un match contre les Alouettes de Montréal. Butler soutient qu’il fera tout en son possible pour empêcher que Rourke soit plaqué ou même pressé dans sa pochette.

« Je suis très heureux pour Nathan, et je sais qu’il fera du bon travail. De mon côté, je vais lui donner un coup de main sur le terrain; je serai ses yeux s’il a besoin de moi. Il est jeune et athlétique; il peut accomplir de nombreuses choses », a dit Butler.

« J’ai hâte de le voir reprendre là où il a laissé lors de la semaine 1 et de le voir contrôler tout un match. »

Les Elks d’Edmonton disputeront leur troisième match en sept jours, vendredi, puisque le match du 26 août contre les Argonauts de Toronto a été reporté au mardi 16 novembre en raison d’une éclosion de cas de COVID-19 chez les Elks en août.

Finir la saison sur une note positive est l’objectif de la rencontre de vendredi des Lions contre les Elks. Comme l’a dit Butler, il a dû mériter toutes les opportunités qu’il a obtenues au cours de sa carrière. Quand il s’est présenté au camp d’entraînement de la Colombie-Britannique plus tôt cette année, Butler était quasi invisible, puisque tous les yeux étaient rivés sur les autres demis offensifs du club. Il a démontré à tout le monde qu’il avait tort, et il est aujourd’hui le demi offensif numéro un de son équipe.

« Comme pour le reste de ma carrière, j’ai dû travailler fort pour avoir la chance de demeurer au sein de l’équipe. J’ai vu plusieurs joueurs arriver et partir, ce qui est un peu fou, mais j’ai eu la chance de rester dans les parages, de garder la tête baissée et de continuer à travailler. Et cette stratégie a fonctionné », a-t-il dit.

Lors des derniers matchs, il a porté des chandails de sa grand-mère lors des échauffements, sachant qu’il aura toujours un ange qui veillera sur lui. Maintenant que Butler porte le ballon avec confiance, il veut recréer la même énergie qu’avait déployée son équipe lors de sa victoire à Montréal.

« Ç’a été une tempête, et il y a assurément eu des pics et des vallées. Nous essayons de retrouver cette étincelle que nous avions en début de la saison. Je ne l’oublierai jamais. L’expérience dans le vestiaire à Montréal était tellement électrique et tellement amusante », se souvient Butler.

D’après une chronique de Steven Chang publiée sur BCLions.com.