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CALGARY – Difficile pour les Lions de la Colombie-Britannique de terminer l’année sur une si mauvaise note.
Lors d’un après-midi où la défense et l’attaque étaient toutes les deux incapables de générer quoi que ce soit, un revers de 35-9 est venu abruptement mettre fin à la campagne des Lions, alors que l’équipe connaissait ses meilleurs moments en 2015.
Ce n’est pas un secret : les Lions n’étaient pas les favoris pour l’emporter contre les Stampeders, à Calgary, lors de la demi-finale de l’Ouest. Un rôle qu’ils acceptaient.
Par contre, alors que l’équipe s’était ralliée derrière la recrue Jonathon Jennings en deuxième moitié de saison, c’est Travis Lulay qui s’est retrouvé avec la destinée de la Colombie-Britannique entre les mains dimanche.
Jennings a quitté la rencontre à mi-chemin du deuxième quart en raison d’une fracture de la clavicule, et il a été remplacé par Lulay. Une situation pour laquelle le vétéran s’était préparé.
« C’était mon rôle aujourd’hui, et j’étais prêt, a dit Lulay. C’est le travail de tout bon deuxième quart. Tu es toujours à un jeu de sauter sur le terrain. Tu dois simplement être prêt à foncer tête première et à te battre pour tes coéquipiers. »
Sous la direction des deux quarts, l’attaque n’a réussi que trois placements, alors que les Lions ont senti les Stampeders dominer la bataille du positionnement dès le coup d’envoi de la rencontre.
« Calgary était la meilleure équipe aujourd’hui. Ils ont complètement remporté la bataille du positionnement, a indiqué Lulay. Nous avons été incapables de renverser la vapeur, même lorsque nous avions le vent dans le dos. Ils ont accumulé les premiers essais contre le vent, ils nous ont embouteillés dans notre territoire, et nous n’avons jamais été capables de bien nous positionner pour marquer des points. Nous n’avons donc pas inscrit assez de points pour espérer demeurer dans la rencontre. »
Andrew Harris, le meneur des deux clubs pour les verges au sol, abondait dans le même sens que son coéquipier.
À l’image de son club, Harris a manqué de constance la saison dernière. Il donne cependant crédit aux Stampeders pour leur victoire.
« Ce fut assurément une bataille de positionnement. Si l’on regarde les verges totales, nous étions côtes à côtes, mais le positionnement sur le terrain était aux deux extrêmes, a dit Harris. Évidemment, les revirements ont aussi joué un rôle important en leur faveur. Nous avons été incapables d’inscrire autre chose que des placements. Nous avons laissé de gros jeux sur le terrain, et nous avons été incapables de compléter de longues passes. »
Lulay ne peut qu’imaginer à quel moment le parcours des Lions aurait pris fin s’ils avaient réussi à accéder à la finale de l’Ouest. L’équipe s’est grandement améliorée tout au long de l’année, mais elle a été incapable de le démontrer dimanche.
« Je suis fier de la bataille que l’équipe a livrée tout au long de la saison. Nous étions un meilleur club en fin de saison que nous l’étions en début de campagne. Ça nous a permis d’être optimistes et en confiance à l’aube de la rencontre de dimanche. C’est décevant, car nous n’avons pas joué suffisamment bien aujourd’hui. »
En tant que les deux vétérans les plus expérimentés de l’équipe, Harris et Lulay ne savent pas encore ce que l’avenir leur réserve. Meneurs dans le vestiaire, les deux hommes croient que leurs plus jeunes coéquipiers ont beaucoup appris au cours de la dernière année.
Néanmoins, la défaite a laissé un goût amer du côté de Harris.
« Quand tu perds lors des éliminatoires, ce n’est jamais agréable. »