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WINNIPEG – Le ROUGE et NOIR d’Ottawa (9-6) tentera de demeurer dans la course pour le premier rang de la division Est, samedi, alors qu’il sera à Winnipeg pour y affronter les Blue Bombers (5-11). Cette rencontre sera diffusée sur RDS2 à compter de 16 h HE.
Les deux équipes se sont frottées l’une à l’autre le weekend dernier à Ottawa, le ROUGE et NOIR signant un gain de 27-24 sur les Blue Bombers.
Pour la deuxième fois cette saison, le ROUGE et NOIR connaît une séquence de cinq victoires en sept parties, ce qui explique largement pourquoi l’équipe a réussi à mériter une participation aux éliminatoires pour la première fois depuis 1994. Après avoir montré une fiche de 0-9 l’an dernier sur la route, Ottawa affiche un dossier de 3-4 jusqu’ici en 2015, et pourrait terminer l’année avec une fiche supérieure à .500 – une première depuis 1983 – advenant des victoires lors de ses deux derniers matchs à l’étranger.
Les Blue Bombers ont souvent eu des déficits à combler cette année, eux qui ont tiré de l’arrière par au moins 10 points lors de six de leurs huit derniers matchs, et par au moins sept points lors de ces huit parties. À l’inverse, au cours des cinq derniers matchs, Winnipeg n’a mené par plus de trois points qu’une seule fois, et ce, pendant moins de trois minutes. Les quatre derniers matchs des Bombers ont été décidés par un total de neuf points : aurons-nous droit à une autre partie serrée samedi?
Une stabilité payante pour le ROUGE et NOIR
Au football, de la stabilité sur une ligne offensive est un atout pour n’importe quelle attaque. Cette saison, le ROUGE et NOIR n’a employé que cinq partants au sein de sa ligne à l’attaque, et l’équipe en retire aujourd’hui les bénéfices.
« Nous comptons sur un groupe de vétérans qui sont en bonne forme physique, et qui sont solides mentalement », a confié l’entraîneur de la ligne offensive Bryan Chiu au Ottawa Citizen en parlant du centre Jon Gott, des gardes Nolan MacMillan et J’Micheal Deane et des bloqueurs SirVincent Rogers et Colin Kelly.
Ottawa mène la LCF en ce qui a trait aux verges par la passe en moyenne par partie avec 323,2 verges, soit plus de 25 verges que l’équipe arrivant au deuxième rang, les Tiger-Cats de Hamilton (297,3 verges). Il s’agit de la plus haute moyenne depuis les Eskimos d’Edmonton en 2008 (335,1 verges par match). Le ROUGE et NOIR compte aussi sur la meilleure moyenne de verges nettes en attaque par rencontre (379,5 verges) – la dernière fois qu’un club d’Ottawa a mené la LCF à ce chapitre fut en 1978.
Par conséquent, les Ottaviens pourraient voir trois receveurs terminer l’année avec 1000 verges ou plus sur des réceptions : Chris Williams (1044), Brad Sinopoli (886) et Ernest Jackson (868). Ottawa n’a jamais vu plus de deux de ses receveurs atteindre ce plateau au cours d’une même année.
Les Blue Bombers espèrent avoir trouvé le moyen de freiner Henry Burris
Ce samedi, les Blue Bombers tenteront à nouveau d’augmenter leur nombre de gains afin de participer aux éliminatoires, certes, mais d’aussi avoir la chance de disputer le match de la 103e Coupe Grey, présentée par Shaw, à domicile, la partie de championnat du football canadien étant jouée à Winnipeg cette année.
Cependant, pour mériter la victoire cette semaine, les Bombers devront trouver un moyen de freiner le ROUGE et NOIR et le vétéran quart Henry Burris, un sérieux candidat au titre de joueur par excellence de la saison 2015 qui a complété 34 de ses 43 passes pour 370 verges et un touché le weekend dernier, contre Winnipeg, afin de propulser son équipe vers les éliminatoires.
En carrière, Burris a connu plus de succès contre les Blue Bombers que contre n’importe quel autre club de la LCF : en 28 matchs contre la formation manitobaine, l’athlète de 40 ans montre un dossier de 18-10, ayant lancé 46 passes de touché et n’ayant été victime que de 21 interceptions.
« Henry connaît toute une saison, a confié l’ailier défensif Greg Peach au Winnipeg Sun. Il accomplit beaucoup de choses sur le terrain, et il sera l’une de nos principales préoccupations cette semaine. Nous devons le forcer à prendre des décisions plus rapidement. Nous avons un plan, et nous nous sommes entraînés pour nous rendre à Burris. Je ne divulguerai rien, mais je crois que nous serons capables de faire un meilleur boulot cette semaine. »