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11 septembre 2015

Avant-match : ROUGE et NOIR c. Lions

La Presse Canadienne/Johany Jutras/LCF.ca

LCF.ca

VANCOUVER – Reposé, le ROUGE et NOIR d’Ottawa (5-4) renouera avec l’action dimanche, alors qu’il affrontera les Lions de la Colombie-Britannique (4-5) au BC Place de Vancouver. Cette partie sera diffusée sur les ondes de RDS2 à compter de 16 h HE.

Il s’agira du second affrontement entre les deux clubs cette saison. Le 4 juillet dernier, le ROUGE et NOIR avait défait les Lions par la marque de 27-16 à la Place TD d’Ottawa.

Ayant profité d’un congé la semaine dernière, à la suite d’un gain de 35-13 aux dépens de la Saskatchewan le 30 août dernier, le ROUGE et NOIR sera de retour en action dimanche. Si l’on se fie au passé, Ottawa aura fort à faire pour l’emporter dimanche après-midi : la dernière victoire d’une formation ottavienne à Vancouver remonte au 6 octobre 1990. Depuis cette date, les Lions ont défait Ottawa à 10 occasions de suite, et 22 fois lors de ses 23 dernières visites depuis 1974!

Appelé en relève, le quart John Beck a décoché deux passes de touché afin de mener les Lions à une victoire de 25-16 aux dépens des Alouettes le jeudi 3 septembre dernier à Montréal. Pour souhaiter gagner contre Ottawa, une équipe l’ayant déjà vaincue cette année, la Colombie-Britannique souhaitera un aussi bon rendement de sa défense que lors de la semaine 11 à Montréal : les Lions avaient alors forcé sept revirements – un sommet dans la LCF en 2015, et n’avaient alloué que 216 verges d’attaque aux Alouettes.

Une première participation aux éliminatoires depuis 1994 pour Ottawa?

Montrant un dossier de 5-4 à la mi-saison, le ROUGE et NOIR d’Ottawa est en bonne position pour devenir la première formation ottavienne à participer aux éliminatoires de la Ligue canadienne de football depuis 1994.

« Notre objectif global est de trouver un moyen de participer aux éliminatoires, a indiqué l’entraîneur-chef Rick Campbell au Ottawa Sun. Évidemment, nous aimerions gagner tous nos matchs, alors nous ne serons jamais satisfaits. Mais les éliminatoires demeurent notre objectif. Puis nous voulons démontrer de la progression en tant que nouvelle équipe, et voir ce qui arrivera. »

Si le calendrier du ROUGE et NOIR semble l’avantager d’ici la fin de la saison – la plupart de ses parties seront disputées contre des équipes montrant un dossier inférieur au sien, la troupe de Rick Campbell aura avantage à cumuler les victoires avant les dernières semaines du calendrier régulier, elle qui affrontera alors les Tiger-Cats de Hamilton lors d’une série aller-retour.

« La deuxième moitié du calendrier nous permettra de démontrer que nous sommes meilleurs que notre fiche, a pour sa part commenté l’ailier défensif Justin Capicciotti. Les Tiger-Cats croient être l’équipe à battre présentement, mais je crois que nous pourrons les vaincre. Ils ne sont pas invaincus, et ils ne sont pas parfaits. On peut assurément les battre. »

John Beck enchanté par l’opportunité de jouer à nouveau

Après six saisons à passer d’un club à l’autre dans la NFL, après une année sans jouer, et après avoir manqué la majorité du camp d’entraînement des Lions de la Colombie-Britannique cette année en raison de la maladie, John Beck, 34 ans, se demandait si sa carrière de quart au football professionnel était chose du passé.

Beck obtiendra un premier départ dans la LCF, dimanche, alors que les Lions accueilleront le ROUGE et NOIR d’Ottawa. Il agira à titre de quart partant pour la première fois depuis 2011, alors qu’il évoluait avec les Redskins de Washington.

Venu en relève à Travis Lulay, le jeudi 3 septembre dernier à Montréal, Beck a permis aux Lions de mériter une victoire sur la route de 25-16. Sans être spectaculaire, il a accompli le travail, complétant 14 de ses 22 passes pour 114 verges, deux touchés et deux interceptions.

« Il y a des journées où je me demandais combien de temps il me restait à jouer au football, a avoué l’ancien de l’Université Brigham Young au CFL.ca. Donc en étant ici, maintenant, je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire. C’est irréel. Savoir que mes enfants de huit, de six et de quatre ans pourront voir leur père jouer, ça me rend vraiment heureux. »