Menu
28 juillet 2015

Avant-match : Roughriders c. Eskimos

LCF.ca

EDMONTON – Une équipe sera à la recherche d’une quatrième victoire de suite et une autre voudra mériter son premier gain de la saison, vendredi, alors que les Eskimos (3-1) accueilleront les Roughriders de la Saskatchewan (0-5) au stade du Commonwealth d’Edmonton. Cette partie sera diffusée sur les ondes de RDS dès 21 h HE.

Les Roughriders ont encaissé un cinquième revers consécutif dimanche dernier, laissant filer une avance avant de s’incliner 31-21 aux mains des Tiger-Cats. Avec 143 points marqués depuis le début de l’année, et compte tenu de tous les matchs serrés auxquels ils ont pris part jusqu’à présent, les Roughriders sont probablement la « meilleure » équipe de l’histoire de la LCF à montrer un dossier de 0-5. Cette semaine, la Saskatchewan tentera de faire comme 38 % des équipes ont fait avant elle cette année : l’emporter bien qu’elle ait une fiche inférieure à celle de ses adversaires.

Trois passes de touché du quart substitut James Franklin ont permis aux Eskimos d’écraser les Blue Bombers par la marque de 32-3 le weekend dernier à Edmonton. Les Esks ont maintenant remporté leurs quatre derniers matchs de saison régulière à domicile par un pointage combiné de 156-32 (plus-124). Cet exploit leur permet d’être la deuxième équipe de l’histoire de la LCF à gagner quatre parties à la maison par un écart de points d’au moins 29 points. En fait, Edmonton a gagné ses cinq derniers duels à domicile par un écart de 24 points ou plus, et ses six derniers affrontements au stade du Commonwealth par un écart de 17 points ou plus.

De grands souliers à chausser pour Brett Smith

La recrue Brett Smith est rapidement passée du dernier au premier rang chez les quarts des Roughriders.

La situation des quarts en Saskatchewan est devenue encore plus problématique, mercredi, lorsque le club a placé le nom du vétéran Kevin Glenn sur la liste des joueurs blessés pour six matchs en raison d’une déchirure du muscle pectoral. Une blessure qui ne demandera pas de chirurgie, subie au cours du revers à domicile des Riders contre les Tiger-Cats de Hamilton le weekend dernier.

Ainsi, Smith obtiendra son premier départ dans la LCF, vendredi, alors que ses coéquipiers et lui seront à Edmonton pour y affronter les Eskimos. L’ancien de l’Université du Wyoming aura de grands souliers à chausser, puisque Glenn, 36 ans, comptait jusqu’ici 1438 verges par la passe – un sommet dans la LCF, six passes de touché et cinq interceptions. La semaine dernière, en relève à Glenn, Smith a complété deux de ses quatre passes pour 12 verges.

« Je ne veux pas lui ajouter de la pression, a indiqué l’entraîneur-chef des Roughriders Corey Chamblin au site 3downnation.com. Brett a un bon bras, et il a également de bonnes jambes. Je suis persuadé que Jacques (Chapdelaine, le coordonnateur offensif) lui donnera tous les outils dont il a besoin pour connaître du succès. »

La défense des Eskimos poursuit sa renaissance

Après un premier match difficile contre Toronto, l’unité défensive des Eskimos semble avoir retrouvé ses lettres de noblesse lors des dernières semaines. En fait, aussi dominante qu’elle ait pu l’être en 2014, elle repousse ses limites depuis son deuxième match de la campagne, si bien qu’elle est en voie de devenir l’une des meilleures unités de l’histoire du circuit.

Au cours de ses trois dernières parties, la défense d’Edmonton n’a alloué qu’un seul touché à ses adversaires. En outre, depuis le début de la saison, les Eskimos n’ont permis à leurs rivaux de convertir que 37 % de leurs deuxièmes essais – un sommet dans la LCF, et ils occupent le premier rang du circuit pour les verges accordées par match (295).

Et des 51 points qu’elle alloués, plus de la moitié (26) ont été encaissés lors du revers de la semaine un contre les Argonauts. En moyenne, Edmonton accorde 12,3 points par match, et seulement 8,3 points par partie si on oublie cet unique revers

« Tant que nous sommes sur la même longueur d’onde, nous n’avons aucune limite, a souligné le demi de coin Pat Watkins au Edmonton Sun. Nous avons une bonne chimie, et nos entraîneurs trouvent toujours le moyen de dénicher le bon jeu à effectuer au bon moment pour obtenir le meilleur résultat. Notre succès, on le doit à notre travail acharné chaque semaine. »