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REGINA – Sous les ordres de Noel Thorpe, l’unité défensive des Alouettes de Montréal, une équipe reconnue quasi exclusivement pour la puissance de son attaque, a fait écarquiller bien des yeux au cours de la saison 2013, se hissant au premier rang de nombreuses catégories statistiques de la Ligue canadienne de football.
Peu ont ainsi été surpris d’apprendre que le nom du secondeur des Alouettes Chip Cox avait été retenu pour représenter la division Est à l’occasion du Gala Gibson’s Finest des joueurs par excellence de la LCF, qui aura lieu ce jeudi à Regina en Saskatchewan, dans le cadre du match de la 101e Coupe Grey.
Cette saison, Cox a terminé au premier rang de la LCF au chapitre des plaqués avec 115. Il a également réussi 12 sacs du quart, sa meilleure récolte en carrière, 12 plaqués pour des pertes, neuf plaqués sur les unités spéciales, quatre interceptions et deux passes rabattues.
Des statistiques enviables, certes, mais dont Cox n’est pas satisfait.
« D’un point de vue personnel, le fait d’être en nomination pour le titre de joueur défensif par excellence de la dernière saison est une bonne chose je présume, mentionne le vétéran de huit saisons avec les Alouettes. Mais le tout me semble étrange, puisque je ne suis pas entouré de mes coéquipiers cette semaine. »
« Je ne suis pas heureux de ma saison, puisque mon équipe ne participe pas au match de la Coupe Grey. Je ne vois donc aucune raison d’être heureux de mes statistiques. »
La saison 2013 a sans contredit été la meilleure du secondeur américain, lui avait connu sa meilleure année au chapitre des plaqués en 2012 avec 81, et ses meilleures campagnes au chapitre des sacs en 2009, en 2010 et en 2011 avec 3. Mais, une fois de plus, l’équipe passe avant le joueur aux yeux de Cox.
« Mes succès s’expliquent par le travail acharné, et définitivement par la préparation, a expliqué Cox. Malheureusement, tout a été en vain, puisque l’équipe n’est pas ici cette semaine, et que tout se travail acharné n’a servi à rien. »
Les Alouettes auront possiblement beaucoup de boulot en vue de la prochaine saison, à commencer par la nomination d’un nouvel entraîneur-chef permanent. Et Cox, qui avait exprimé le souhait de voir un nouvel entraîneur-chef débarqué à Montréal l’an prochain, a une petite idée des qualités requises pour diriger les Oiseaux.
« Je crois qu’il nous faut un entraîneur qui sait ce qu’il veut, qui sait comment gérer ses joueurs efficacement et qui ne démordra pas des principes auxquels il croit », a-t-il indiqué.
« Je ne sais pas comment l’équipe répondra à la saison que nous avons connue en 2013. Il s’agira du reflet du travail qu’accompliront Jim Popp et Bob Wetenhall au cours de la saison morte. Mon travail est de jouer au football pour eux, et de le faire du mieux que je le peux. »
Et pas question pour Cox de songer à jouer au football pour une autre organisation.
« J’aimerais terminer ma carrière à Montréal, a-t-il exprimé. Je ne veux pas jouer pour une autre équipe. Je suis un joueur des Alouettes, je l’ai été au cours des huit dernières saisons, et je veux continuer de faire partie de cette équipe. »