Toronto Argonauts
TORONTO – Vainqueur de la Coupe Grey avec les Roughriders de la Saskatchewan en 2007, un championnat remporté sur le terrain du Centre Rogers de surcroît, le garde des Argonauts de Toronto Marc Parenteau voit beaucoup de similitudes entre l’équipe des Riders de 2007 et les Argos de 2012, le club qui représentera la division Est lors de la 100e Coupe Grey de dimanche.
« L’équipe me rappelle beaucoup de l’équipe que nous avions en 2007 à Regina, a avoué le Sherbrookois. Nous sommes une grosse famille et il n’y a pas de petits groupes : tu peux parler à n’importe qui dans l’équipe. Tout le monde se connaît. Nous sommes un groupe qui est très proche. Et quand tu es proche de la sorte, sur le terrain, tu joues les uns pour les autres. »
Les Stampeders de Calgary ont remporté 11 de leurs 13 derniers matchs, incluant les matchs éliminatoires. Une statistique qui porte à croire que la finale de dimanche ne sera pas des plus faciles à remporter.
« Les Stampeders sont l’équipe qui était la plus forte en fin de saison, celle qui avait trouvé le plus ce qui marchait pour elle à l’approche des éliminatoires, a confié Parenteau. Les gens pensent parfois que les Lions auraient dû être de la finale, parce que c’est eux qui avaient une meilleure fiche au terme de la campagne 2012, mais quand tu regardes la fin de la saison, Calgary jouait un meilleur football que n’importe quelle autre équipe dans la LCF. »
Certes, les hommes de John Hufnagel jouent de l’excellent football depuis la mi-août. Toutefois, les Argonauts ne sont pas à prendre à la légère : depuis que Ricky Ray est revenu au jeu en fin de saison, les Argos montrent une fiche de 4-1, ce qui inclut une victoire le weekend dernier contre les meneurs de la division Est à la fin de la saison 2012, les Alouettes de Montréal.
« On a trouvé l’identité de notre équipe, explique Parenteau. Parfois, l’attaque avait un bon match, mais la défense non. Parfois, c’était l’inverse. Vers la fin de la saison, les trois facettes de notre équipe ont été capables de se mettre ensemble pour faire des points et en accorder moins. Les unités spéciales nous ont donné du bon terrain. Je crois que nous avons finalement été l’équipe que les entraîneurs croyaient que nous pouvions être. »
Pour l’emporter, Parenteau soutient que ses coéquipiers en défense devront trouver un moyen de contenir le quart Kevin Glen, un quart qui, selon lui, est l’un des plus sous-estimés de la Ligue canadienne de football.
« C’est un joueur qui peut gagner pour toi, lance le joueur de ligne offensive. Il a encore prouvé cette année qu’il pouvait jouer. C’est un peu grâce à lui si les Stampeders ont battu la Colombie-Britannique… en Colombie-Britannique. Calgary a eu une bonne fiche cette année. Le club fait de bonnes courses avec Jon Cornish, et compte sur une bonne ligne offensive. En défense, les Stamps ont de très bons joueurs, et sur les unités spéciales, ils font de gros jeux. Ils bénéficient donc d’un apport de leurs trois facettes, et c’est ce dont tu as besoin dans une équipe pour te rendre à la Coupe Grey. »
Et ne demandez pas qui entre Ricky Ray et Chad Owens est le plus utile aux Argonauts : Parenteau est incapable de pencher pour l’un ou pour l’autre.
« Si tu n’as pas un Ray, le ballon ne serait pas distribué comme il l’est présentement. Si tu n’as pas un Owens, tu n’as pas les jeux sur les unités spéciales et toutes les verges gagnées. Je trouve que les gens pensent souvent à Ray ou à Owens, mais nous avons tellement d’autres bons joueurs, quand tu penses à Inman, à Mann, à Kackert. »