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12 octobre 2012

Les chiffres – Semaine 16

MONTRÉAL – Avec quatre semaines à disputer au calendrier régulier de la Ligue canadienne de football, toutes les équipes sont toujours dans la course afin de participer aux éliminatoires de la 100e Coupe Grey, mais certaines pourraient s’assurer d’une place dès cette semaine.

Dans l’Est, une victoire des Alouettes les assurerait non seulement d’une participation, mais aussi de présenter un match éliminatoire à domicile. Dans l’Ouest, une victoire des Lions, jumelée à un revers de Calgary, assurerait la Colombie-Britannique de présenter un match éliminatoire à domicile. Cependant, une victoire des Stampeders, jumelée à une défaite d’Edmonton ou de Hamilton, assurait Calgary d’une place dans la danse d’après-saison. Enfin, une victoire de la Saskatchewan assurerait les hommes en vert d’une participation aux éliminatoires, eux qui n’y ont pas participé l’an dernier.

Les Lions de la Colombie-Britannique ont porté leur fiche à 10-4, la meilleure du circuit, la semaine dernière avec une victoire importante contre leurs rivaux de division : les Stampeders de Calgary. Après un début de 2-2, les Lions montrent un dossier de 8-2 depuis, et l’équipe s’est assuré de participer aux éliminatoires pour une seizième saison consécutive. Cette séquence est la plus longue du club depuis sa création en 1954, et la troisième plus longue de l’histoire de la Ligue. Les Lions ont remporté leur série avec Calgary (8-6) avec une victoire de 27-22 samedi dernier, mais ont perdu celle contre la Saskatchewan (8-6) avec quatre matchs encore à jouer.

Edmonton, 34 (1972-2005)
Winnipeg 17 (1980-1996)
Montréal 16 (1996-2011)
C.-B. 16 (1997-2012)

Des botteurs qui frôlent la perfection

Luca Congi des Tiger-cats a poursuivi son excellent retour au jeu la semaine dernière avec, une fois de plus, une soirée parfaite au chapitre des placements : sa série de placements réussis consécutifs est maintenant de 23 (son dernier placement raté fut le 16 août 2012 d’une distance de 39 verges), ce qui le place à égalité avec Dean Dorsey (Ottawa, 1986-1987) au cinquième rang de l’histoire de la Ligue. Huit de ses 23 placements ont été effectués de plus de 40 verges, et il a été parfait lors de 10 des 12 matchs où il a dû botté au moins un placement. Voici les meneurs de tous les temps : Paul McCallum avec 30 (2011), David Ridgway avec 28 (1993), Paul McCallum avec 24 (2009-2010), Sean Whyte avec 24 (2011). Quatre des six meilleures séquences de placements réussis du circuit sont survenues depuis 2009.

Une séquence de passes de touché impressionnante

Travis Lulay a désormais décoché au moins une passé de touché lors de 25 matchs consécutifs (le premier rang est occupé par Sam Etcheverry, qui a réussi l’exploit au cours de 34 matchs de suite). La séquence de Lulay, débuté le 19 août 2011, compte maintenant 50 passes de touché (25 en 2011, 23 en 2012) lancées vers 11 joueurs différents. La fiche des Lions au cours de cette période est de 20-5. La dernière équipe à avoir « blanchi » Lulay? Winnipeg, le 31 août 2011 (Lulay avait quitté le match à la fin du 3e quart et avait été remplacé par Jarious Jackson alors que les Lions tiraient de l’arrière 27-10).

Les demis offensifs canadiens à la chasse de records

Andrew Harris a besoin de 15 verges pour dépasser l’ancien des Lions Matt Clark au cinquième rang pour le plus grands nombre de verges gagnées de la ligne de mêlée en une saison par un joueur canadien, et 119 pour s’emparer du premier rang de l’histoire, un record détenu par Terry Evanshen de Calgary en 1967. Jon Cornish de Calgary a aussi l’opportunité de surpasser le record canadien : Cornish n’est qu’à 141 verges derrière Harris avec encore quatre matchs à jouer.

De plus, Jon Cornish n’a besoin que de cinq verges pour dépasser Gerry Jones au quatrième rang pour le plus de verges au sol en une saison par un joueur canadien, et 63 pour atteindre le deuxième rang détenu par Normie Kwong (1955). Kwong demeure cependant 249 verges devant Cornish : ce dernier a besoin d’une moyenne de 62,3 verges par match pour atteindre le premier rang.

Henry Burris dans un groupe select

Dans l’histoire de la Ligue, il n’est arrivé qu’à 17 fois qu’un joueur ait montré une cote d’efficacité supérieure à 104,9 (minimum de 300 passes tentées) en une saison, une statistique que montre Henry Burris des Tiger-Cats après 14 matchs cette saison. De ces 17 joueurs, aucune des équipes avec lesquelles ils s’alignaient n’ont montré une fiche perdante. Le plus bas pourcentage de victoires est le résultat d’une fiche de 9-9 des Eskimos en 2004, année où Jason Maas a montré une cote d’efficacité de 105,1. La comparaison la plus récente avec Burris en dépit d’une fiche de 5-9 en 2012 peut être faite avec Ricky Ray en 2007. Ray a présenté une cote d’efficacité de 101,6, alors qu’Edmonton affichait une dossier de 5-12-1 (.306).

En vrac!

Anthony Calvillo a décoché une passe de touché la semaine dernière, portant sa séquence de matchs avec au moins une passe de touché à 14 matchs. Calvillo a aussi dépassé Damon Allen (9138) au chapitre des passes tentées en carrière avec 9147. AC compte aussi 4244 verges par la passe cette saison – une séquence de cinq saisons consécutives avec au moins 4000 verges par la passe.

Nik Lewis a capté 6 passes de Kevin Glenn pour 77 verges la semaine dernière pour passer le cap des 1000 verges pour une neuvième saison consécutive. Cette séquence égale celle de Milt Stegall et de Geroy Simon pour la deuxième plus longue de l’histoire du circuit – Lewis n’a jamais amassé moins de 1013 verges sur des réceptions en une saison et compte au moins une passe captée à chacun de 154 matchs de saison régulière en carrière dans la LCF.

Il y a une semaine, Fred Stamps avait besoin de 275 verges pour franchir le cap des 1000 verges sur des réceptions avec cinq matchs à jouer. La semaine dernière, Stamps a établi un record du circuit en 2012 avec une récolte de 204 verges sur des réceptions face à Hamilton, lui permettant ainsi de n’être qu’à 71 verges d’une quatrième saison de suite de plus de 1000 verges sur des réception
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