
MONTRÉAL – Les partisans de la Ligue canadienne de football ont droit à toute une saison en cette année de 100e édition de la Coupe Grey! Pour preuve nous n’avons qu’à nous pencher sur les multiples records que pourraient pulvériser certains joueurs d’ici la fin de la saison 2012.
D’ailleurs, voici une liste des principaux records en voie d’être battus :
Verges au sol par un joueur canadien – Jon Cornish 880 : Il doit récolter 558 verges au cours de ses 7 derniers matchs (79,7) pour passer devant Normie Kwong (1 437 en 1956).
Verges totales sur des retours – Chad Owens 1 742 : Sa moyenne actuelle est de 158 verges par match. Owens doit la porter à 162 verges pour les 7 derniers matchs (1 137) pour battre le record d’Eric Blount (2 878 en 1998).
Pourcentage de placements réussis – Luca Congi : Congi a raté seulement deux fois cette saison (23/25 – 92 %). Pour devancer Paul McCallum (50/53 – 94,34 % en 2011), il ne peut pas rater d’ici la fin de la saison et doit en réussir 11 en sept matchs (il doit être 34/36 pour atteindre 94,44 %). S’il en rate un, il devra réussir 27 de 28 placements pour égaler le record.
Verges combinées – Chad Owens 2 695 : Fort de sa moyenne de 245 verges par match, Owens doit amasser 1 146 verges en 7 matchs (164 verges par match) pour passer devant Michael Clemons (3 840 en 1997). Il est aussi en voie d’établir un nouveau record sur les retours de botté d’envoi (vers 1 813 verges). Le record actuel est de 1 805 verges et est détenu par Ian Smart (2008).
Plaqués – J.C. Sherritt 93 : Sa moyenne doit être de 5,3 pour passer devant Calvin Tiggle (129 en 1994).
Passes de touché – Henry Burris 27 : Burris est en voie d’en réussir 44, et il doit en amasser 21 en sept rencontres pour égaler Doug FLutie (48 en 1994). De plus, Burris doit en accumuler 13 pour devenir le septième joueur de l’histoire de la LCF à atteindre la marque des 40 en une saison, et 16 pour devenir le cinquième joueur à en réussir 300 au cours d’une carrière.
Réceptions en carrière – Geroy Simon 976 : Simon doit en capter 24 pour atteindre 1000, et 42 en sept matchs pour rejoindre Ben Cahoon (1 017). Simon a aussi besoin d’un touché pour atteindre la marque des 100 en carrière.
Matchs de 100 verges en carrière – Geroy Simon 62 : Il doit en connaître deux pour rejoindre Allen Pitts (64). Pour atteindre 1 000 verges sur des réceptions pour une dixième année de suite, Geroy doit maintenir une moyenne de 60 verges par rencontre.
Top 10 – Verges sur des réceptions : Arland Bruce (10 731) a besoin de 439 verges (63 par match) pour devancer Brian Kelly (11 169).
Top 10 – Réceptions : Nik Lewis (704) doit capter trois passes pour devancer Rocky DiPietro (706) et occuper le dixième rang.
Touchés pour une recrue – Korey Sheets 10 : Le record de touchés marqués par une recrue est de 20, établi par Jon Volpe en 1991. Sheets doit donc en maquer 10 autres pour égaler.
Verges sur des réceptions par un demi offensif – Brandon Whitaker 516 : Le plus de verges sur des réceptions amassées par un joueur qui a porté le ballon au moins 125 fois est Craig Ellis en 1985 (977 verges sur des réceptions et 569 verges sur 149 courses). Dick Shatto a amassé 945 verges sur des réceptions en 1963 et 570 verges au sol en 108 courses. Michael Clemons a connu deux saisons de plus de 1000 verges, mais c’était lors de saisons où il n’a pas porté le ballon plus de 61 fois.
Chris Williams – Touchés sur des retours de dégagement : Son total de touchés sur des retours est bien documenté (six), mais il doit inscrire un touché sur un retour de dégagement pour établir un nouveau record dans cette catégorie (il est actuellement à égalité avec Gizmo Williams, 5, en 1991).
Retours de botté d’envoi – Demond Washington 49 : Il pourrait en retourner 80 cette année. Le record est de 74, par Ian Smart, en 2008.
Botté d’envoi moyen – Grant Shaw 67,2 verges : Le seul botteur à avoir maintenu une moyenne supérieure à 67 verges dans la LCF est Jamie Boreham en 2010 (67,9).
Placements – Toronto 34 : En voie d’en réussir 56. Le record de la LCF est de 59 (Saskatchewan, 1990).
Paul McCallum – 2 654 points : Pourrait en marquer 176. McCallum doit en marquer 46 pour devenir le cinquième joueur à atteindre 2 700 pts en carrière.
Revirements – C.-B. 14 : À ce rythme, le club terminerait la saison avec 23 revirements, cinq de moins que le record de 28 (Ottawa 1967, C.-B. 2006).
Dominations historiques
Lors de quatre des sept derniers matchs, l’écart victorieux a été de plus de 25 points, dont plus de 40 points dans deux parties. C’était la première fois en 56 ans que deux matchs consécutifs étaient remportés par 40 points ou plus (22 septembre 1956 : Montréal 56, Hamilton 14 et Edmonton 52, Calgary 0, à une époque où les matchs de la LCF avaient lieu en même temps dans l’Est et l’Ouest).
Pluie de mouchoirs orangés
En jetant un œil sur les pénalités, on remarque que les mouchoirs sont en augmentation de 6 % par rapport à l’an dernier (19,3 par match). Les pénalités de procédures sont en augmentation de 25 %, pendant que celles pour avoir retenu ou pour bloc illégal sont en baisse de 10 %. Les hausses les plus importantes par rapport à 2011? Saisir le protecteur facial (+ 43 %) et rudesse sur le passeur (+ 32 %).
Plus grand nombre de points en deuxième demie depuis…2003!
Les 35 points marqués par les Tiger-Cats lors des 30 dernières minutes de jeu la semaine passée contre Edmonton était le total le plus élevé en neuf ans (17 août 2003 : Saskatchewan 51, Ottawa 41, avec un avantage de 35-16 pour la Saskatchewan en deuxième demie).
Avant les matchs de la semaine dernière, seulement trois équipes avaient réussi à générer 500 verges et plus d’attaque nette cette saison. Hamilton a réussi la meilleure performance de la saison la semaine passée avec 558, C.-B. en a amassé 507 contre Toronto et Calgary est passé bien près avec 495.
Hamilton a aussi marqué deux fois en défense la semaine passée, une première depuis que Montréal l’avait fait contre Hamilton le 5 septembre 2011.
Il fait bon d’être à la maison
Les équipes à domicile ont marqué plus de points que les visiteurs cette saison (1257 c. 1013, + 244). Seulement deux équipes ont l’avantage sur la route (C.-B. et Calgary), et Winnip
eg est -6 à domicile et -156 sur la route.
De plus, lorsque les clubs amorcent une séquence offensive à l’intérieur de leur ligne de 20, une séquence sur neuf se termine par un touché. Lorsque la séquence débute en territoire adverse – souvent en raison d’un revirement ou d’un mauvais botté, un touché est marqué près d’une fois sur trois. Quelque 45 touchés ont été marqués en 155 possessions amorcées dans le territoire adverse.
En vrac!
L’importance des gros jeux : Lors des 4 matchs de la semaine passée, les gagnants ont réussi 17 « gros jeux », comparativement à 6 pour les perdants.
Allouer les gros jeux : Les Lions sont les plus coriaces, eux qui en ont alloué seulement 18 cette saison. Les autres clubs en ont alloué, en moyenne, 36. Les Tiger-Cats sont les pires, avec 40.
Gagner malgré plus de revirements : On compte déjà huit matchs cette saison (dont trois des neuf derniers) qui ont été remportés par l’équipe qui a été victime de plus de revirements (C.-B. et CGY s’en partagent cinq). C’est arrivé seulement six fois l’an passé.