
Nous sommes toujours tôt dans la saison, mais les statistiques nous indiquent déjà certaines tendances à travers le circuit. Voici ce qui retient notre attention cette semaine.
Sacs du quart
Après être passée à seulement 4,2 par rencontre en 2011, l’une des moyennes les plus basses depuis la fin des années 1990, la moyenne par match est maintenant à 4,8 – une augmentation de 13%. Il y a un sac du quart à toutes les 15,7 occasions jusqu’à présent (les occasions étant le nombre de fois ou un jeu de passe est tenté, soit les tentatives de passe + sacs alloués + pénalités contre l’attaque pour avoir retenu acceptées). Voici le classement des équipes :
MTL: 1 sac alloué par 72,0 occasions
TOR: 1 par 21,5
C.-B.: 1 par 21,0
SSK: 1 par 14,4
CGY: 1 par 13,8
HAM: 1 par 12,6
EDM: 1 par 11,8
WPG: 1 par 10,6
En veux-tu des points… ou pas?
La semaine dernière, au moins 70 points ont été inscrits lors de trois matchs consécutifs (MTL 40-31 vs WPG, C.-B. 39-36 vs HAM et TOR 39-36 vs CGY). Il s’agissait d’une première depuis octobre 2004, soit depuis plus de 500 matchs.
Depuis quelques années, les affrontements entre les Roughriders et les Eskimos génèrent peu de points (victoire de 17-1 des Riders dimanche dernier). Le dernier match où 18 points ou moins ont été marqués s’est produit le 11 octobre 2011 quand Edmonton avait vaincu Saskatchewan au compte de… 17-1. Le match ayant compté le moins de points marqués avant celui d’octobre 2011 est celui du 27 octobre 2001, un autre affrontement EDM-SSK, remporté par les Riders 12-3.
Après 8 matchs, la moyenne de points marqués est de 53,6, soit 7% plus élevée qu’en 2011, et ce, malgré le match EDM-SSK. En 2011, la moyenne de points marqués était de 50,3 par partie.
Temps de possession et l’importance d’avoir les devants
L’équipe gagnante des 8 matchs joués jusqu’à présent a toujours gagné la bataille du temps de possession (33:51 en moyenne pour les gagnants, 26:09 pour les perdants). Les équipes gagnantes ont été victimes de 11 revirements, les perdantes, 22. Calgary est la seule équipe jusqu’à présent cette saison à avoir gagné un match en ayant subi plus de revirements que son adversaire.
Aucune équipe qui tirait de l’arrière à la mi-temps ou au 3e quart n’a gagné un math cette saison. Il n’y a toujours pas eu de remontée au 4e quart pour la victoire en 2012. Cela s’était produit à 7 reprises en 2011, un scénario plutôt rare dans la LCF récemment.
Toronto à l’abordage!
Sous la gouverne de l’entraîneur-chef Scott Milanovich et du quart Ricky Ray, les Argonauts affichent présentement l’une des meilleures attaques de la LCF après 2 semaines. Il s’agit d’un retour en force exceptionnel, compte tenu des résultats des dernières années :
Verges nettes à l’offensive
2012: 436 (1er)
2011: 319 (8e)
2010: 316 (8e)
2009: 283 (8e)
2008: 347 (8e)
2007: 306 (8e)
2006: 285 (7e)
2005: 377 (4e)
2004: 294 (9e)
Verges combinées et touchés sur les retours
Larry Taylor a récolté de 441 verges combinées contre Toronto la semaine passée, soit la 2e meilleure performance à ce chapitre dans l’histoire de la LCF. Seul Albert Johnson III a fait mieux, avec une récolte de 474 verges combinées le 21 juillet 2000 dans l’uniforme des Blue Bombers. Taylor a capté une passe pour 13 verges et a retourné huit bottés d’envoi pour 222 verges, deux dégagements pour 70 verges et un placement raté pour 125 verges et un touché.
On compte 4 retours de bottés pour des touchés cette saison, tous réussis lors de la semaine 2. En 2011, il y en a eu 8 en 72 matchs. En 2010, «l’année des retours», un record a été établi avec 19.
Plusieurs joueurs affichent des récoltes de verges combinées impressionnantes : Taylor (587), Chad Owens (555) et Tim Brown (457). Si ces trois joueurs maintiennent le rythme, ils surpasseront tous le record de la LCF de 3 840 verges combinées établi en 1997 par Michael Clemons des Argonauts de Toronto.
Facteurs clés du succès des Riders en 2012
Les Riders sont invaincus en deux sorties en 2012 après avoir terminé 2011 avec une fiche de 5-13, mettant aussi fin à une séquence de 9 participations consécutives aux éliminatoires. Les facteurs clés de leurs succès : défense #1 dans la LCF avec 271 verges allouées par match, taux d’efficacité du passeur #1 à 116,5, des passes complétées à 76,5%, moins de pénalités que quiconque avec seulement 15, une domination au 4e quart – 21 points marqués vs 0 pour l’adversaire – et un ratio de revirement de +6 (l’équipe n’a pas perdu le ballon encore cette année).
Records et faits marquants à surveiller
Les joueurs suivants ont maintenu leur séquence consécutive après la semaine 2:
Henry Burris et Ricky Ray continuent de gravir les échelons sur la liste des meilleurs passeurs, eux qui occupent les 6e et 8e rangs. Burris compte maintenant 41 878 verges après avoir devancé Doug Flutie (41 355) lors de la semaine 1. Ray est à 41 236 verges, soit à 120 verges de Flutie.
Nik Lewis est passé au 24e rang avec 9 432 verges sur des réceptions et doit en amasser 42 autres pour passer devant Hal Patterson (9 473) et 112 pour surpasser la marque de Robert Gordon. Arland Bruce III est à 49 verges du 12e rang occupé par Tommy-Joe Coffey.