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29 février 2012

Plesius : numéro un et rien d’autre

Guillaume Tremblay-St-Gelais
LCF.ca

MONTRÉAL – Les meilleurs espoirs canadiens n’ont qu’à bien se tenir lors du camp d’évaluation de la LCF présenté par Reebok le weekend prochain à Toronto. Bien qu’il soit identifié comme le 6e meilleur joueur universitaire au pays, le secondeur Frédéric Plesius compte bien repartir du camp comme le premier aux yeux des entraîneurs et des recruteurs des 8 formations de la LCF.

« Le classement ne veut rien dire pour moi, avoue le jeune athlète de 24 ans. On verra la journée du repêchage s’il disait vrai ou non. C’est certain que dans ma tête, je veux être numéro 1, et je vais tout essayer pour impressionner les recruteurs et pour leur prouver que je suis le meilleur joueur au Canada. Je crois que je suis le meilleur secondeur qui se présentera la fin de semaine prochaine. J’ai le désir d’être le meilleur chaque fois. Donc dans chaque compétition, je vais essayer d’être le premier. Et même si je ne suis pas le premier la première fois, je vais finir par être le premier, et ça c’est garantie. De plus, je veux toujours gagner et je déteste perdre. Je suis un mauvais perdant, un très mauvais perdant. »

Encouragé à jouer au football par un ancien de l’Université de Sherbrooke, le secondeur Felipe Fonseca, Plesius a commencé à caresser le rêve de devenir joueur professionnel dès l’âge de 14 ou 15 ans.

« Je jouais toujours avec des joueurs plus vieux et j’arrivais déjà à compétitionner avec eux, confie le Lavallois. Je me suis alors demandé pourquoi ne pas essayer d’y aller jusqu’au bout et je me suis mis en tête l’idée de vivre le rêve d’être professionnel un jour. »

Ce rêve l’a même amené à quitter sa famille à l’âge de 17 ans pour se joindre aux Cougars du Champlain College de Lennoxville, l’un des plus gros obstacles que le secondeur ait eu à surmonter dans sa jeune carrière.

« Je voulais m’éloigner de toute distraction, et quitter ma famille m’a beaucoup aidé, mentionne celui que l’on surnomme Frédo. Il fallait que j’apprenne à être discipliné et à être indépendant : ce sont des qualités que chaque athlète professionnel devrait avoir. J’ai eu la chance de développer cette qualité-là à un jeune âge et je crois que ç’a porté fruit jusqu’à présent. »

Plesius est conscient qu’il devra fournir un effort maximum lors de chacun des exercices du camp d’évaluation. Après tout, de son propre aveu, il s’agit de l’un des moments les plus importants de sa vie.

« J’ai comme objectif d’attirer l’attention des recruteurs et de leur démontrer qui je suis vraiment, souligne le numéro 3 du Rouge et Or. J’espère avoir une bonne chimie avec eux et les entraîneurs lors des entrevues, parce que c’est selon moi l’examen le plus important de tout le camp d’évaluation : c’est là qu’ils apprennent à te connaître. »

Et comment aimerait-il être perçu auprès du personnel des formations de la Ligue canadienne de football?

« Je veux devenir un leader, je veux pouvoir aider mon équipe le plus possible, je veux être un facteur important pour le succès de ma formation et je veux contribuer à chaque victoire de l’organisation qui va me choisir. Je souhaite devenir un joueur avec des jambes rapides et avec beaucoup d’énergie sur le terrain. Je veux créer des revirements, je veux faire des gros jeux et je veux participer aux résultats de l’équipe », conclut avec confiance le 6e meilleur espoir au pays, sur un ton déterminé.