VANCOUVER – Moins d’une semaine après leur dernier affrontement, les Blue Bombers de Winnipeg (9-6) et les Lions de la Colombie-Britannique (9-5) croiseront à nouveau le fer, vendredi, au BC Place de Vancouver. Cette partie sera diffusée sur TSN à compter de 22 h HE.
Le quart-arrière Matt Nichols a lancé deux passes de touché, dont une vers le receveur Clarence Denmark au quatrième quart, et les Blue Bombers ont mis fin à une série de deux revers en battant les Lions par la marque de 37-35, samedi dernier, au Investors Group Field de Winnipeg.
Le vainqueur du match de vendredi s’emparera du deuxième rang de la division Ouest pour au moins les deux prochaines semaines. Grâce à leur victoire de 37-35 le weekend dernier à Winnipeg, les Blue Bombers possèdent un avantage de deux points sur les Lions. Ainsi, si la Colombie-Britannique souhaite remporter sa série de matchs face à Winnipeg, elle devra l’emporter par au moins trois points cette semaine.
Les Bombers seront en quête d’une dixième victoire, un total qu’ils pourraient atteindre pour la première fois depuis 2011. Leur séquence actuelle de cinq saisons sans atteindre le plateau des 10 victoires est leur plus longue depuis une série de six campagnes de 1995 à 2000. Winnipeg a remporté ses trois derniers matchs face à la Colombie-Britannique, et deux de ses trois dernières parties disputées au BC Place.
La semaine dernière, les Lions se sont qualifiés pour les éliminatoires pour une vingtième saison de suite, la deuxième plus longue séquence du genre (Edmonton – 34 ans – 1972-2005). La Colombie-Britannique sera en quête d’une dixième victoire vendredi, un exploit qu’elle n’a pas accompli depuis 2013. Pour ce faire, les Lions devront connaître un bon quatrième quart : ils n’ont pas remporté un match cette saison lorsqu’ils marquent moins de points que leurs rivaux au cours des 15 dernières minutes de jeu.
Que personne n’en doute : les Blue Bombers étaient très heureux de leur victoire samedi dernier. Cependant, un gain peut parfois camoufler quelques problèmes, et certains d’entre eux devront être corrigés à temps pour la partie de vendredi si les Bombers espèrent balayer leur série de deux matchs face à la Colombie-Britannique en 2016.
Lors de la semaine 16, les Bombers ont concédé 503 verges en attaque aux Lions, et ils ont écopé de huit pénalités pour 109 verges en défense. Ils ont vu leurs adversaires réussir neuf jeux de plus de 20 verges – dont deux pénalités d’obstruction contre le receveur.
De plus, le quart-arrière Jonathon Jennings a complété 73,7 % de ses passes pour 422 verges, et les receveurs Bryan Burnham (neuf attrapés pour 208 verges) et Emmanuel Arceneaux (10 attrapés pour 150 verges) en ont profité pour améliorer leurs statistiques individuelles.
« Nous savions que leur attaque pouvait être explosive », a indiqué l’ailier défensif Jamaal Westerman au BlueBombers.com. « C’est notre boulot de limiter les dégâts. Ils comptent sur d’excellents joueurs, mais nous étions parfois dans la bonne position : nous ne devons pas paniquer, nous devons nous retourner et nous devons mettre la main sur le ballon. C’est la même chose sur la ligne défensive : si nous avons l’opportunité de mettre de la pression sur le quart-arrière ou de le plaquer, nous devons y parvenir. »
Les Lions ne se préoccupent que de ce qu’ils peuvent contrôler
Les Lions n’ont pas cherché d’excuse cette semaine : ce n’est pas qu’un seul jeu qui leur a coûté la victoire, samedi dernier, face aux Blue Bombers.
Tirant de l’arrière 37-33 en fin de quatrième quart, la défense des Lions à fait perdre le ballon au demi offensif Andrew Harris puis l’a recouvré à moins de cinq verges de la zone des buts des Bombers avec moins d’une minute à écouler au cadran. Toutefois, les officiels ont jugé que Harris avait d’abord été rabattu au sol, annulant ainsi l’échappé et procurant, quelques instants plus tard, la victoire aux Bombers.
« Il y a plusieurs jeux à part de celui-ci en particulier », a souligné le secondeur Solomon Elimimian à La Presse Canadienne. « Évidemment, il s’agissait d’un jeu important, mais que voulez-vous que nous fassions? Nous ne pouvons rien faire. Nous devons simplement aller de l’avant. Les équipes championnes ne se préoccupent pas des éléments qu’elles ne peuvent pas contrôler. »
Un aspect que les Lions peuvent contrôler est leur efficacité dans la zone rouge. En cinq visites, la Colombie-Britannique – qui tirait de l’arrière 24-3 au deuxième quart avant d’effectuer une remontée et d’éventuellement prendre les devants – n’a marqué que deux touchés contre Winnipeg.
« Le succès d’une équipe dans la zone rouge dictera généralement si elle gagnera ou perdra », a expliqué l’entraîneur-chef des Lions, Wally Buono, au BCLions.com. « Nous devons être capables de marquer des points lorsque nous nous y retrouvons. »