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OTTAWA – Vendredi, le ROUGE et NOIR d’Ottawa (6-6-1) accueillera les Roughriders de la Saskatchewan (3-10-0) à la Place TD. Cette rencontre sera présentée sur TSN dès 19 h HE.
Il s’agira d’un second affrontement entre les deux clubs cette saison. Le 22 juillet dernier, le botteur Tyler Crapigna avait réussi un placement de 53 verges à 13:51 du quatrième quart, et les Roughriders avaient savouré leur première victoire de la saison grâce à un gain de 30-29 aux dépens du ROUGE et NOIR en Saskatchewan.
Ayant profité d’un congé à la suite d’une victoire de 20-18 aux dépens des Tiger-Cats lors de la semaine 14, les Roughriders renoueront avec l’action vendredi à Ottawa. La Saskatchewan n’a toujours pas signé de victoire sur la route cette saison (0-6) et montre une fiche de 1-18 au cours de ses 19 derniers matchs à l’étranger. Les Riders – qui n’ont remporté que trois de leurs neuf matchs à la suite d’un congé depuis 2011 – voudront probablement que le pointage ne soit pas serré : depuis 2015, neuf de leurs 25 défaites ont été encaissées par un écart de quatre points ou moins.
Malgré une bonne performance en attaque, le ROUGE et NOIR s’est incliné par la marque de 40-33 samedi dernier aux mains des Lions en Colombie-Britannique. Ayant remporté le dernier duel l’opposant aux Roughriders à la Place TD, Ottawa affiche un dossier de 3-2 lors des matchs suivants une défaite jusqu’à présent en 2016. Le ROUGE et NOIR a accumulé 539 verges nettes en attaque la semaine passée en Colombie-Britannique, soit le plus haut total par un club perdant depuis le 5 juillet 2015 : la Saskatchewan avait alors amassé 579 verges dans un revers de 42-40.
Chris Jones est fier des progrès réalisés par ses joueurs
N’ayant remporté qu’un seul de leurs onze premiers matchs, les Roughriders ont montré des signes encourageants au cours des dernières semaines.
En effet, lors de ses dix premiers matchs, la Saskatchewan a alloué en moyenne 34,7 points par rencontre à ses adversaires. Depuis la semaine 12, elle n’a accordé que 19,3 points en moyenne à ses rivaux. De plus, l’équipe est plus disciplinée, n’ayant écopé que de six pénalités contre les Tiger-Cats. En fait, lors de leurs trois gains, les Riders ont écopé de 22 pénalités (7,3 en moyenne par match). Au cours de leurs 10 revers? Ils en ont écopé de 102 (moyenne de 10,2 par match).
« Je suis fier des progrès réalisés par notre équipe », a confié le directeur général et entraîneur-chef des Roughriders, Chris Jones. « Ç’a été une saison éprouvante pour plusieurs de nos joueurs et pour certains de nos entraîneurs. Toutefois, ils continuent de persévérer, ce qui en dit long sur leur caractère et sur leur éthique de travail. Je suis fier de ce qu’ils ont accompli au cours des dernières semaines, mais nous devons maintenant affronter l’excellente équipe qu’est le ROUGE et NOIR. »
Les Roughriders n’ont pas chômé au cours de leur semaine de congé, s’améliorant en embauchant l’ailier défensif Willie Jefferson, le receveur Jeff Fuller et le secondeur Henoc Muamba. Il sera intéressant de voir comment ces joueurs seront utilisés d’ici la fin du calendrier régulier, alors qu’une victoire des Eskimos ou qu’un revers des Riders mettraient fin aux espoirs de ceux-ci de participer aux éliminatoires pour une deuxième année consécutive.
Le ROUGE et NOIR s’attend à plus de son unité défensive
Sur la surface du BC Place le weekend dernier, l’attaque du ROUGE et NOIR a livré une performance similaire à celles lui ayant permis de connaître sa part de succès dans les premières semaines de la saison 2016.
Connaissant le meilleur match de sa carrière dans la LCF, le quart-arrière Trevor Harris a complété 32 de ses 45 passes pour 485 verges et deux touchés dans le revers des Ottaviens aux mains des Lions. Et bien qu’ils aient échappé quelques passes, ses receveurs ont fait de l’excellent travail eux aussi : Chris Williams a capté cinq passes pour 155 verges, alors qu’Ernest Jackson a capté six passes pour 122 verges.
Cependant, la défense du ROUGE et NOIR a accordé 40 points à la Colombie-Britannique – les finalistes de la 103e Coupe Grey ont déjà alloué 37 points ou plus dans un match à quatre reprises en 2016. De plus, dernièrement, elle semble éprouver des ennuis à réaliser de gros jeux aux moments opportuns.
« C’est vrai que nous ne réussissons pas de gros jeux en défense », a acquiescé l’entraîneur-chef du ROUGE et NOIR, Rick Campbell. « Nos joueurs fournissent de bons efforts, mais quand nous avons la chance de réussir un gros jeu, nous devons la saisir. Ce sont des jeux qui changent l’allure du match. »
Toutefois, Campbell ne croit pas que les performances récentes de son unité défensive soit attribuable à certains joueurs en particulier.
« C’est un cliché, mais le football est un sport d’équipe », a souligné Campbell. « Certains joueurs peuvent faire bien paraître d’autres. Il faut que les 12 joueurs travaillent ensemble de la même façon. Ça s’en vient. Mais nous devons être meilleurs. »