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23 juin 2016

Ticats et Argos donnent le coup d’envoi à la saison 2016

CFL.ca

TORONTO – Le calendrier régulier 2016 de la Ligue canadienne de football prendra son envol jeudi, alors que les Tiger-Cats de Hamilton rendront visite aux Argonauts de Toronto. Disputée sur la surface du BMO Field, fraîchement rénové, cette partie sera diffusée sur RDS dès 19 h 30 HE.

Après un revers face aux Argonauts six jours plus tôt, les Tiger-Cats ont signé une victoire convaincante de 42-25 aux dépens du ROUGE et NOIR d’Ottawa, vendredi dernier, afin de conclure leur calendrier préparatoire. Depuis la formation de la LCF, en 1958, les visiteurs ont défait les locaux 32 fois en situation de match d’ouverture d’une saison (32-25-1). Jeudi, les Ticats essaieront de porter la sept le nombre de victoires des visiteurs lors de ces matchs au cours des 10 dernières années. Seuls les Blue Bombers ont remporté le premier match du calendrier régulier de la LCF à domicile au cours des quatre dernières années (2014).

Les Argonauts ont mis fin à leur calendrier préparatoire sur une défaite, vendredi dernier, en s’inclinant par la marque de 22-15 aux mains des Alouettes à Montréal. Les Argos entameront leur saison 2016 avec 14 joueurs entreprenant leur première campagne dans la LCF, un sommet au sein de la Ligue. De plus, la formation des Torontois comprend 28 joueurs qui en seront à leur première ou à leur deuxième année dans le circuit canadien, soit 51 % de leurs effectifs et le plus haut pourcentage de la LCF cette saison – la moyenne est de 37 %.

Tiger-Cats : Un premier départ en près de deux ans en saison régulière pour Jeremiah Masoli

Les Tiger-Cats seront privés des services de leur joueur le plus redoutable en attaque, jeudi, à Toronto. Le quart-arrière Zach Collaros soignant toujours une blessure à un genou, Jeremiah Masoli obtiendra ainsi un premier départ en saison régulière depuis le 18 juillet 2014. Cependant, il avait été le partant des siens lors de la finale de l’Est de l’an dernier, un revers de 35-28 aux mains du ROUGE et NOIR à Ottawa (30 en 42 pour 349 verges et deux touchés).

L’attaque aérienne de Hamilton s’est classée parmi les meilleures de la LCF au cours des dernières années. En effet, les Ticats ont toujours occupé le premier (2011) ou le deuxième rang (2013 à 2015) au chapitre des verges par la passe depuis 2011, ce qui explique grandement leurs succès au cours de cette période. Masoli aura donc de grands souliers à chausser en début d’année, mais son entraîneur soutient qu’il pourra répondre aux attentes.

« Il a mérité son poste de numéro un à la suite de sa fin de saison l’an dernier et de ses performances lors de notre camp et de nos matchs préparatoires », a indiqué le vice-président aux opérations football et entraîneur-chef des Tiger-Cats Kent Austin. « Le fait qu’il comprend ce qu’on lui demande de faire et que l’on puisse lui faire confiance nous rend à l’aise de l’envoyer dans la mêlée. »

Ainsi va Ricky Ray, ainsi vont les Argonauts

Difficile de prédire le genre d’équipe qu’enverront les Argonauts sur le terrain en 2016 : plusieurs vétérans se sont joints au club en défense, la ligne offensive s’est endurcie, et les jeunes receveurs sont plus matures et plus explosifs, eux qui possèdent maintenant une année d’expérience derrière la cravate. Toutefois, une chose est certaine : ainsi va Ricky Ray, ainsi vont les Argos.

Un vent d’optimisme souffle du côté des Torontois, qui pourront compter sur le retour en pleine santé de Ray. Opéré à l’épaule droite en 2014, après deux campagnes à jouer en dépit de la douleur, le vétéran quart-arrière soutient être complètement remis. Avec Trevor Harris désormais à Ottawa, un Ricky Ray en santé est crucial aux succès des Argos. Pour leur entraîneur, Scott Milanovich, ça ne fait aucun doute : Ray est prêt à jouer.

« C’est devenu évident tout juste avant notre premier match préparatoire », a confié Milanovich au Toronto Sun. « On voyait qu’il y avait de la cohésion avec les receveurs, malgré le fait qu’il n’ait pas joué beaucoup avec eux auparavant. Il veut être sur le terrain. Il sent qu’il peut faire une différence, et nous le sentons aussi. Il est probablement nerveux de sauter sur le terrain, et d’être le Ricky Ray que l’on connaît tous. »